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| The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| | |
| | Auteur | Message |
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Louanne Costenza • Revenge is a full time job
Nombre de messages : 413 Age : 37 Clan : Billie Côté : Bien Date d'inscription : 16/03/2007
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| Sujet: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 13/6/2007, 18:04 | |
| Après cette interminable nuit que nous venions de passer, Aaron, Connor et moi, je n’avais plus qu’une idée en tête : rentrer chez nous. Le trajet de l’hôtel de Jon à la maison me parut absolument interminable, surtout que depuis que j’avais cédé et que j’avais consentis à laisser l’idée de l’hôpital de côté, Aaron s’était enfin tu et somnolait à côté de moi. Ce silence me paralysait complètement et je me surprenais parfois à dodeliner de la tête sur mon volant. Ca aurait été trop con de crever dans un accident de voiture débile alors que nous venions tout juste de survivre à une attaque de psychopathe de l’au-delà ! Je me forçai donc à rester éveillé, chantonnant pour moi-même quelques paroles de Green Day. Après ce qui me parut une éternité, nous arrivâmes enfin devant la maison. Je nous garai sur le large trottoir et coupai le moteur puis dans un soupire épuisé et soulagé, je me laissai aller contre mon siège, renversant ma tête en arrière. J’avais l’impression de me liquéfier de l’intérieur ! De ne plus faire qu’un avec le siège auto. Je tournai lentement mon regard vers Aaron qui avait les yeux fermés et qui semblait roupiller à présent. Par pure flemme je fus tentée de le laisser là dans la voiture et moi avec et qu’on passe le reste de la nuit à commater à l’intérieur. Pourtant je devais au moins nous sortir de là, nous mettre sous la douche et ensuite là, enfin, nous pourrions dormir. Avec un soupire arraché, j’ôtai les clefs du contacte et m’extirpai du véhicule pour en faire le tour et ouvrir la portière du jeune homme.
Je le pris par le bras et le secouai légèrement pour qu’il se réveil et y mette un peu du siens, histoire que je ne doive plus le porter comme dans la prison, ma colonne vertébral n’aurait pas supporté le choc et se serait sûrement brisée nette. Il prit appuis sur mon épaule et se hissa hors de la voiture pour ensuite s’affaler à côté, le temps que je referme la portière.
-« Plus que quelques pas » Lui soufflais je en passant un bras autour de sa taille pour le maintenir plus ou moins droit. Nous parcourûmes la petite allée bétonnée jusqu'à la porte et, là, enfin, nous étions rentré. Le hall était sombre et calme, comme semblait l’être toute la maison. Apparemment Evey dormait ou était sortie. Tant mieux, je n’avais absolument aucune envie de lui raconter notre aventure ce soir et de me lancer dans un immense discours épuisant, surtout que j’avais un mal de chien aux côtés et la gueule en sang, tout comme Aaron.
Tendis que je le jeune homme s’appuyai à la rambarde des escaliers, j’enlevai ma veste et la jetai sur le sol pour ensuite arracher mes grosse bottines de mes pieds. Mes jambes en cotons avaient du mal à me porter mais il fallait que je tienne encore ne serait ce qu’un petit quart d’heure. Je lis signe à Aaron de me suivre et grimpai quelques marches, puis me retournai à la moitié des escaliers pour constaté qu’il n’en avait encore monté que trois. Je le rejoignis et recommençai mon petit manège de siamoise intérimaire.
Une fois enfin arrivé dans le couloir en mezzanine de l’étage je le fis entrer dans la salle de bain et allumai la lumière un peu éblouissante. Je le fis s’asseoir sur le rebord de la baignoire et il ne le se fit pas dire deux fois.
Je me retournai vers l’évier et rencontrai mon reflet. Mes yeux s’agrandirent d’étonnement lorsque je vis l’état de ma tronche. Du sang vaguement séché s’étalait un peu partout et ma pommette droite était violacée, ma lèvre fendue et mon front égratigné. On pouvait ajouté à ça un teint pâle et des cernes presque noires. Une vraie horreur. Je me rinçai précautionneusement le visage à l’eau, supportant les brûlures et les picotements sans broncher. Puis je me penchai pour attraper un petit essuie brun que je passai sous l’eau et me tournai ensuite vers Aaron qui n’avait pas bougé d’un pouce. Je poussai un petit soupire mi amusé, mi découragé. Lui aussi avait la tête d’une pizza.
-« Regarde toi » Murmurais je en lui enlevant sa veste puis son pull absolument dégoûtants Je passai ensuite une main sous son menton et entreprit de laver sa plaie de tout son sang. Il se laissa faire sans broncher mais j’étais certaine que c’était par ce qu’il n’en avait pas la force. Même si l’entaille n’était pas si vilaine, le coup qu’il avait reçu l’avait plutôt sonné. Il ne fallait pas jouer avec les commotions cérébrales et j’espérais vraiment que son entêtement à refuser l’hosto n’allait pas nous attirer plus d’emmerdements.
-« Tu es vraiment sur pour l’hôpital ? » Demandais je alors, les sourcils un peu crispés tout en continuant de nettoyer son front. Si jamais il changeait d’avis je l’agrippai par la peau des fesses et le fourrais dans la voiture pour l’y emmener illico presto, peu importe les flics et Wardwell. | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 14/6/2007, 14:02 | |
| Lentement, alors qu’il se dirigeait vers la maison et non plus vers l’hôpital, putain dieu merci, le jeune homme avait finit par sombrer dans l’inconscient, bercé par les mouvements de la voiture et par le ronronnement du moteur. Malheureusement, son répit fut de courte durée et bientôt, on l’arracha de force de son sommeil réparateur et la douleur revint aussitôt, lui donnant l’impression qu’on lui fendait le crâne en deux. Il ouvrit lentement les yeux, poussant un petit grognement de lassitude et de souffrance mêlé puis leva son regard un peu hagard vers l’auteur de l’odieux crime. Il mit quelques secondes à reconnaître Lou qui se tenait dans l’encadrement de la portière et qui le secouait pour qu’il revienne à lui. Quoi ils étaient déjà arrivés ?! Quelle chierie putain… Aaron observa la jeune femme, hésitant à lui proposer de le laisser ici pour la nuit, mais devant son regard insistant il finit par capituler et entreprit de se redresser. Aaron se ménagea et se redressa lentement pour éviter d’être à nouveau prit de vertige, s’appuyant sur Lou à contre cœur. Elle avait l’air de s’être faite piétiner par un putain de troupeau de bisons en rut et avait au moins une aussi sale gueule que lui. Sauf qu’en l’occurrence, aucun bison n’était responsable de son état, c’était bel et bien lui le fautif. Connerie, il avait tabasser Lou et il ne l’avait pas ratée ! Il espérait vraiment que cet enculé de fils de pute de Paterne était en train de se faire lécher le cul par des flammes de 3 mètres de haut et qu’il souffrait autant qu’eux de là où il était. Une fois sortie du véhicule, Aaron s’accorda une nouvelle pause, adossé à la carrosserie de la Mustang. Le jeune homme avait les jambes en coton et il se sentait complètement vidé. D’ailleurs c’était en partie vrai, il s’était littéralement vidé de pas mal de sang ce soir et si ça continuait comme ça, c’est son estomac qui allait perdre un peu de son contenu.
Alors qu’il commençait à fermer à nouveau les yeux, prêt à se laisser à nouveau aller au sommeil, Lou le rappela à l’ordre. Plus que quelques pas mon cul ! La baraque était au moins à 50Km de là où il était, il en était sûr ! Mais il se garda bien de faire le moindre commentaire, préférant garder la bouche fermée tant que ses dents du fond baigneraient dans…des trucs pas nets qui remontaient dangereusement. Sa petite-amie fit passer son bras autour de sa taille et ils se mirent en route vers la maison d’un pas mal assuré. Il faisait de son mieux pour garder un air digne mais à vrai dire, pouvoir s’appuyer sur Lou était un vrai soulagement. Son crâne douloureux et bourdonnant lui faisait un mal de chien et il avait du mal à coordonner ses mouvements. Il aurait voulu sortir une blague naze aussi du genre : tiens ça me rappelle la première fois que t’es venue ici, on zigzaguait pareil, mais marcher et parler en même temps, c’était décidément trop compliqué. Après quelque instant, ils pénétrèrent enfin dans la maison et il fut soulagé de ne pas voir Evey leur sauté dessus. Elle aurait été chiante à faire sa tête de boudeuse, à piailler et à courir partout en s’inquiétant. Par contre lle aurait pu faire à manger ça, pour le coup, ça aurait été chouette putain de merde ! Il avait les crocs…mais pas la force de manger.
Lou s’écarta bientôt de lui pour faire il ne savait quoi et, courageusement, il se dirigea vers la rambarde de l’immense escalier pour s’y agripper, le fixant avec intensité. Aaron serra les dents, se répétant inlassablement qu’il n’était qu’un faible et qu’un idiot, et il tourna lentement la tête vers Lou pour a voir ôter ses lourdes bottines. Putain elle aussi était dans un sale état et elle ne se plaignait pas merde ! Connor aussi était pas mal amoché, d’après ce qu’il avait vu (senti) il avait perdu pas mal de sang. Mais il était resté digne tout l long du chemin et n’avait pas eu besoin qu’on le materne LUI ! Pour quoi est-ce qu’il allait passer devant Lou maintenant hein ?! Cette dernière se remit justement en route, lui faisant signe de la suivre à l’étage. Prenant sur lui, il s’exécuta et leva un pied et…chierie ! Ses saloperie de Rangers pesaient une tonne ! Un voile noir passa devant ses yeux et cligna des paupières pour le faire disparaître. C’était pas un escalier qui allait l’avoir tout de même merde ! Il allait le grimper, bravement, il n’avait qu’à bien se tenir. Et c’est ce qu’il fit, concentré sur chaque pas, essayant de ne pas trop tanguer, se cramponnant à la rambarde en bois…jusqu’à ce que Lou lui vienne en aide. Aaron aurait voulu l’envoyer se faire foutre, lui dire qu’il pouvait se débrouiller et qu’il n’avait plus cinq ans merde ! Seulement il savait que s’il grimpait seul, il atteindrait l’étage à l’aube voir jamais si tout continuait de tourner comme ça autour de lui.
Le jeune homme l’observa un moment, tandis qu’elle passait son bras autour de lui, fixant pour sa part leur objectif qui se trouvait être le haut de l’escalier. Et dire que…un ‘certain temps’ plus tôt, elle était possédée par un espèce de salopard qui aimait découper des mains et qu’ils s’étaient battus tous les deux avec une violence inouïe… Se disputer avec Lou n’était pas une chose extraordinaire en soit et elle lui avait déjà cogné dessus, mais jamais il n’avait rendu les coups. Mais ce soir, il n’avait pas vraiment eu le choix et à cause de lui, le doux visage de jeune femme était maintenant tuméfié. Il s’en voulait d’avoir levé la main sur elle…et en plus, comme il était un gros naze, il l’obligeait à le soutenir alors qu’elle n’était pas non plus ne grande forme. Agacé par son impuissance, Aaron se laissa faire gentiment et après quelques efforts, ils atteignirent enfin l’étage et elle le conduisit jusqu’à la salle de bain.
Là, le jeune homme s'installa sur le rebord de la baignoire et il étouffa un soupire de soulagement. Sa vue avait commencé à se troubler et ses jambes flageolantes menaçaient de ployer sous son poids malgré l'aide de Lou. Il tenta donc de reprendre un peu ses esprits, assit très peu confortablement, et porta une main tremblante à sa tempe dans l'idée débile de toucher sa blessure pour mesurer l'étendu des dégâts. Evidemment, après avoir frôlé sa plaie, grimacé de douleur, il n'insista pas d'avantage et se contenta d'envoyer sa main droite rejoindre la gauche qui était sagement posée sur ses cuisses. Cette soirée avait vraiment été foireuse... Putain c'qu'il aimerait pouvoir admirer ce sale baiseur de cons de Paterne cramer en Enfer en ce moment ! Pendant qu'il ruminait sur la façon dont il jouirai de le voir se faire démolire sa gueule de psychopathe pr toutes ses victimes qui l'auraient sagement attendu, Lou revint vers lui, la mine dépité. Il s'arracha difficilement à ses pensées, pas parce qu'elles étaient excellente mais bel et bien parce que son cerveau fonctionnait au ralenti, et il leva un regard timide vers elle. Aaron voulu lui dire qu'elle n'était pas mieux avec sa tête de mort vivante mais préféra consacrer son énergie à rester conscient et à l'aider à le déshabiller.
Une fois déchargé de sa lourde veste et de son autre vêtement, la jeune femme lui demanda s’il était bien sûr de ne pas vouloir aller à l’hôpital. Il resta con quelques instants à la regarder, cherchant à se souvenir à quel moment ils avaient parlés d’un hôpital. Et puis la conversation qu’ils avaient eu dans la voiture lui retomba dessus brusquement, et ses arguments lui revinrent. Du moins un argument, simple mais qui avait son importance : il était un loup-garou. Donc l’hôpital pour lui, c’était banni. Pas besoin d’avoir fréquenté les bancs de l’université pour le deviner, son métabolisme avait changé et il ne pouvait pas se permettre de passer entre les doigts d’un médecin qui aurait de suite remarquer qu’il était anormal. De toute façon, il savait très bien que d’ici demain, sa guérison serait déjà en bonne voie. Peut-être même qu’il n’aurait déjà presque plus rien. Chierie ça n’allait pas être discret…mais il aurait bien le temps de se préoccuper de ça plus tard. Pour le moment, son crâne était trop douloureux pour qu’il y réfléchisse. Plongeant son regard dans celui de Lou en essayant de paraître le plus assuré possible, il se décida enfin à prendre la parole, priant pour que sa voix ne tremble pas.
-"J’suis sûr. J’ai besoin d’un peu d’repos c’est tout." Grogna t’il d’une voix pâteuse.
C'était raté pour l'effet sûr de soit et bien en forme, mais tant pis. Voyant qu'elle semblait sceptique, Aaron prit sur lui et fit ce qui lui semblait être le plus judicieux pour la réconforter, c'est à dire qu'il tenta de lui adresser un sourire. C'était plus une grimace qu'autre chose mais elle comprit où il voulait en venir et esquissa elle même un léger sourire avant de continuer de nettoyer le sang séché qui maculait son visage. Le contact de l’eau tiède sur sa peau lui faisait un bien fou et il aurait aimé pouvoir se laisser aller à fermer les yeux, profiter du souffle chaud de Lou qu’il sentait faiblement sur son visage, sentir son parfum épicé qui lui avait permit de la retrouver dans la bâtisse lugubre et odorante quelques temps plus tôt. Mais bien loin de fermer les yeux, il les posa sur Lou qui s’afférait à s’occuper de lui et de ses blessures. Finalement, être faible ça avait du bon…c’était étrange et en règle général il n’aimait pas se sentir inutile mais en fin de compte, c’était plutôt agréable de se faire dorloter. Bon évidemment, ça aurait été encore plus chouette s’il n se sentait pas aussi mal. Après un moment, sentant qu’il l’examinait avec attention, Lou releva les yeux et l’observa d’un air interrogateur. Pour toute réponse, il leva sa main vers le visage pâle de la jeune femme et écarta délicatement une mèche de devant son front, observant les égratignures qui s'y trouvaient. Elle resta silencieuse, et le laissa faire alors qu'il laissait sa main redescendre lentement, ne la quittant pas des yeux.
-"Toi ça va ?" Demanda t'il d’un ton faible. "J’y est peut-être été un peu fort. J’frappe pas les filles d’habitude hein, tu le sais ?"
C’était assez maladroit, mais en gros, il était en train d’essayer de s’excuser pour ce qu’il lui avait fait. Même si c’est Paterne qu’il visait chaque fois, c’est elle qui avait reçu les coups et il ne s’en remettait décidément pas. | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 14/6/2007, 16:57 | |
| Après ma question concernant l’hôpital, Aaron médita durant quelques longues secondes sur la réponse à me donner. Peut être qu’il se rendait compte de la gravité de sa blessure seulement maintenant et qu’il allait enfin se décider à me dire oui ?! Mais évidemment je dus me rendre à l’évidence, pas de remake de Urgence pour ce soir, rien que nous, ici, dans la salle de bain. Il tenta bien de m’adresser une sorte de sourire mais c’était peu concluant. Décidant que j’avais déjà assez fait chier pour ce soir, je lui rendis son sourire sans plus aucuns commentaires. Je poussai ensuite un petit soupire puis recommençai à nettoyé sa blessure qui, ainsi débarrassée de tout son sang séché, avait déjà bien moins vilaine allure. C’était au moins ça de prit.
Quelques secondes plus tard, le jeune homme leva ses deux yeux délavés vers moi et m’observa sans ciller. On aurait dit un cocker comme ça. Je continuai quelques secondes de m’occuper de sa plaie, puis sentant son regard insistant sur moi je baissai enfin mon propre regard sur lui pour rencontrer le sien. J’haussai les sourcils en guise de question, puis doucement, il leva sa main vers mon visage pour dégager les quelques égratignures qui me barraient le front. Je le laissai faire, contente qu’il revienne un peu à lui et qu’il se remette à bouger. Il me demanda ensuite si moi j’allais bien. Ca me fit sourire. La question était un peu déplacée, même si apparemment, il s’en voulait de m’avoir frappé, tout était tout de même de ma faute. Je n’avais pas été foutue de repousser Paterne ou de l’empêcher à faire quoi que ce soit et j’avais presque tué Aaron et Connor. Pourtant pour une fois la chance nous avais sourie et ils allaient bien. Je réalisai à cet instant même toute l’ampleur de la chose. Il était vivant et j’étais de nouveau moi-même. Moi qui pensais avoir une poisse abominable en tout circonstance, je devais avouer que sur ce coup ci je m’étais foutûment gourée. Le nœud que j’avais au creux de l’estomac depuis que je m’étais réveillé sur ce béton froid dans les sous sol miteux de l’affreuse prison se dissipa un peu, et même beaucoup.
Je poussai un soupire presque imperceptible puis posai ensuite mes deux mais ans le cou du jeune homme et approchai mon visage du siens pour déposer un petit baiser sur ses lèvres en guise de réponse. Puis après un bref sourire je m’éloignai de lui pour enlever mon pull et mon pantalon.
-« Déshabille toi » Lui dis je tout en ôtant ma blouse Je dus l’aider pour ses rangers, puis quelques secondes plus tard, je faisais enfin couler sur nous l’eau chaude et purifiante de la douche. En plus d’enlever la poussière, la sueur et le sang ; l’eau avait un effet apaisant aussi bien sur les muscles que sur la conscience. Evidement, les éraflures sur mes côtes me brûlèrent un peu mais en contre partie, un vrai sentiment de sécurité vint complètement chasser cette impression désagréable qui me tenaillait le ventre depuis notre retour. Je rouvris les yeux pou les poser qui Aaron en face de moi qui se maintenant au mur carrelé et blanc sur le côté.
Sur ce coup ci, je devais avouer que j’avais eu franchement tord. Il avait assuré durant cette chasse et sans lui, Connor et moi y serions resté, ou en tout cas l’un de nous serait mort et l’autre aurait vécu l’enfer, enfermé dans son propre corps, à la merci de toutes les horreurs de ce fumier de première. Sans Aaron, c’est nous qui serions en enfer maintenant et pas Paterne. Encore une fois, je m’étais agité dans le vide et avait beugler comme une abrutie a tord. J’espérais retenir la leçon cette fois. Pour quelques temps au moins…
Je pris Aaron par la main et l’attirai à moi pour que le jet d’eau l’atteigne plus. Ca devait être douloureux sur sa tempe blessée mais c’était un mal pour un bien. Il nous avait sauvé, et en plus j’avais failli le tuer, et pour finir il s’excusait presque de s’être défendu. Dans un demi sourire, je levai les mains pour les passer lentement dans ses cheveux détrempés. Il se laissa faire, les yeux fermés et la tête baissée. Puis dans un même mouvement je passai mes bras autour de son cou et il se pencha vers moi pour coller son front contre le mien. Je n’aurais su dire combien de temps on resta là, les yeux fermés, sous l’eau chaude l’un contre l’autre mais au bout d’un bon moment, je les rouvrit et poussai un soupire, comme sortant d’un demi sommeil rassurant, une sorte de torpeur somnolente et moelleuse.
Je coupai l’eau chaude pour éviter de me laisser a nouveaux tenter, puis quelques minutes plus tard, je portais enfin des vêtements propres et non déchirés, de même pour Aaron. Alors qu’il s’approchai doucement de la porte de sortie une main dans ses cheveux mouillés, je le rattrapai par la manche de son t-shirt pour le faire venir se rasoir près de moi.
-« Tu crois que tu vas t’en tirer comme ça » Souris je en me tournant vers l’armoire à pharmacie pour en sortir le nécessaire. Je me tournai vers lui et m’assis à califourchon sur ses genoux, face a lui pour entreprendre de panser sa plaie. Il fit quelques grimaces mais se laissa faire dans l’ensemble. Arès avoir désinfecté l’entaille, je collai quelque petits pansements puis recouvris le tout d’une lingette blanche maintenue avec du papier collant. Satisfaite de mes incroyables soins dignes d’un hôpital, je me levai et balançai le reste dans l’évier (à l’intention de Evey) puis une fois cela faite, j’entraînai le jeune homme jusqu'à la chambre que j’étais décidément impatiente de retrouver… | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 14/6/2007, 23:00 | |
| Après la douche chaude qu'il venait de partager avec Lou, Aaron sentit ses forces le regagner peu à peu. Evidemment, il avait toujours aussi mal et n'était pas encore prêt à courir un marathon, mais au moins il n'avait plus le tournis, se sentait enfin propre, et le brouillard dans sa tête commençait enfin à se dissiper un peu. Les détails de la soirée lui revenaient peu à peu en mémoire, il avait moins l’impression d’être complètement perdu et de ne pas se connaître lui-même et surtout, il pouvait recommencer à réfléchir. Mais même s’il se sentait un peu mieux et beaucoup plus lucide, il était complètement épuisé et n'avait plus qu'une idée en tête : dormir. Mais alors qu’Aaron s’apprêtait à filer à l’anglaise pour aller se vautrer lamentablement sur son lit et dormir 120 ans, Lou le rattrapa par la manche. Bordel qu’est-ce qu’elle voulait encore ?
S’en tirer comme ça ?! Mais qu’est-ce qu’il avait fait !? Elle le fit s’asseoir à nouveau sur le rebords de la baignoire puis se retourna pour aller farfouille dans un des placards. Voilà, elle lui en voulait pour les coups qu’il lui avaient envoyé dans la gueule alors qu’elle était possédée par ce fils de pute de Paterne, elle allait se venger et…et l’attaquer à coup de pansements. Finalement, c’était peut-être mieux quand il n’arrivait pas à réfléchir. Lou s’installa sur ses genoux et entreprit alors de panser ses plaies. C’était chiant qu’elle le materne comme ça putain ! Il était assez grand pour se foutre un pansement tout seul merde ! Aaron essaya bien de l’empêcher de faire, grommelant quelques « laisse moi tranquille » bien sentit, mais elle tint bon. De toute façon elle était assise sur se genoux, il n’allait pas la foutre par terre quand même non ? Quoi que finalement, ce pansement tombait à pic. D’ici demain, la plaie se serait probablement refermée complètement et il aurait du mal à l’expliquer à Lou. Avec ce truc sur la gueule, elle ne verrait rien. Bon évidemment il aurait l’air con avec ça sur la tronche, mais au moins, il serait discret. Il se laissa donc finalement faire, observant la pièce avec attention en évitant de croiser le regard de Lou.
Une fois son pansement terminé, Lou se redressa, satisfaite de son travail, et alors qu’il levait la main pour tripoter ce qu’elle venait de faire, elle lui attrapa la main et le mit debout en vitesse. Il voulu râler mais n’en fit rien, comprenant que c’est vers la chambre qu’elle l’entraînait maintenant. Ils y pénétrèrent en vitesse et ne prenant pas le temps d’allumer la lumière, elle le poussa vers le lit double. Elle tira ensuite les draps et Aaron s’installa alors sagement dans son pieu en même temps que la jeune femme. Une fois couché sur le matelas, sa tête bien calée sur son oreiller (prenant garde à se mettre de manière à ne pas s’appuyer sur sa plaie), Aaron poussa un long soupire de soulagement. Quelle chierie il avait jamais autant apprécier ce putain de lit… Lou gigota près de lui, recouvrant leurs deux corps avec le draps, puis elle vint se coller contre lui et cessa de bouger. Curieusement, maintenant qu’il était allongé, bien au chaud aux côtés de Lou…il n’avait plus très envie de dormir. Du moins pas tout de suite. Maintenant qu’il avait un peu plus refait surface, son cerveau se remettait à fonctionner et il avait envie de l’exploiter un peu, trop heureux de le retrouver. Lentement, il tourna la tête vers sa petite amie qui quand à elle, semblait bien décidée à dormir. Elle avait en effet les yeux clos, la mine paisible, sa joue contre son oreiller. Chierie c’qu’elle était belle ! Même avec la tronché explosée et bleue, elle trouvait le moyen d’être excitante. Et lui, même à l’article de la mort il trouvait le moyen de penser au cul, quel sale obsédé il était. Elle allait sûrement gueuler si il parlait. Elle était en train d’essayer de pioncer et ‘il venait la faire chier, Lou allait sûrement l’assommer. Quoi que…depuis qu’ils étaient rentrés, elle avait été plutôt cool. Plus douce que jamais même ! Et puis merde pour le moment il n’avait pas envie de dormir. Après un moment passé à l’observer, il se décida donc à parler, adoptant un ton bas.
-"Hey Lou. Tu dors pas hein ?" L’interrogea t’il bêtement.
Evidemment, il s’était d’abord assuré qu’effectivement elle ne dormait pas avant de poser la question, en écoutant sa respiration. Elle grogna quelque chose qu’il ne comprit pas malgré son ouïe des plus fines et il reprit alors la parole, un sourire flottant sur ses lèvres.
-"Dis...j'voudrais savoir. Ce soir. Est-ce que t'as eu les jetons ?" Demanda t'il avec une pointe d'amusement dans la voix.
La jeune femme ouvrit un oeil pour l'observer d'un air interrogateur, ne voyant apparemment pas où il voulait en venir.
-"Pour moi j'veux dire. T'as eu peur pour moi ?"
C'était une question con mais putain, elle lui brûlait les lèvres et lui trottait dans la tête depuis trop longtemps pour qu'il ne la lui pose pas. | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 16/6/2007, 01:44 | |
| La terre promise enfin a portée de main. Avec délectation je m’étais enfoncée sous les couvertures fraîches, m’allongeant enfin tendis que tous mes muscles endoloris et raides me hurlaient littéralement leur contentement. Aaron s’allongea à mes côtés et je vins me mettre tout contre lui, bien décider à ne ressortir de ce lit qu’en cas d’extrême urgence. Un incendie ou la fin du monde peut être. Après un petit soupire je fermai les yeux et me laissai bercer par le léger tournis que je ressentais depuis un moment ; fatigue étant trop grande.
Les secondes s’écoulèrent calme et apaisantes, et je n’entendais plus que le bourdonnement de mes oreilles et la respiration de Aaron. Je n’avais jamais réalisé avant ce soir à quel point être simplement couché dans un lit, surtout quand c’était avec quelqu’un, était aussi géniale. Il y avait pas mal de chose à faire à deux qui étaient super, mais celle-ci ne m’avait jamais parue aussi super. Au bout de quelques minutes, plus rien n’existait autour de moi et je m’enfonçai de plus en plus dans mes pensées qui vagabondaient à gauche et a droite sans cohérence, me laissant plongée peu à peu dans le sommeil.
Je sursautai légèrement lorsque la voix de Aaron s‘éleva soudain. Non je ne dormais pas puisqu’il venait de causer ! Me demandant un peu ce qui se passait je lui baragouinai un « koi kestu di ? » Avant de gigoter sans pour autant ouvrir les yeux. Qu’est ce qui lui prenait tout d’un coup ? Monsieur voulait faire la causette alors qu’il n’avait lâché que trois phrases complètes depuis des heures ! Et c’était MAINTENANT alors qu’enfin je trouvais le sommeil qu’il se décidait à desserrer les dents. Il précisa ensuite ses pensées. J’ouvris un œil pour Les jetons ? Dans cette prison mal famée habitée par un clodo possédé par l’esprit d’un tueur psychopathe qui découpe les mains de ses victimes ? Non ! Pas une seconde ! Puis il précisa enfin que c’était de lui qu’il parlait. La question méritait que j’ouvre les deux yeux, ce que je fis pour poser un regard un peu vide sur mon petit ami qui arborait pour l’occasion un sourire un peu crétin. Je restai là longtemps à le dévisager sans savoir quoi répondre. Non mais quel culot ! Et quel cran de me provoquer comme ça alors que j’étais plus qu’épuisé ! Il voulait quoi ?! Qu je me mette à chialer et que je le sers contre moi en lui disant ô combien j’avais eu la trouille a le voir allongé comme ça inerte sur le sol et par ma faute en plus ?! Par ce que évidemment c’était le cas ! C’était bien ça le soucis ! J’aurais préféré qu’il ne pose pas cette question, c’était embarrassant et si je lui disais la vérité il allait jouer au con et m’emmerder avec ça pendant des jours ! Je fronçai doucement les sourcils tout en continuant de le fixer, réfléchissant a une réponse qui préserverait mon honneur et qui n’attaquerait pas celui du jeune homme. Il avait déjà subit assez sans que je ne l’attaque encore, même si c’était verbalement. Je consentais à faire un effort et il me menait la vie dure, j’avais envie d’hurler mais je ne devais pas.
J’haussai une épaule, ouvrant la bouche à plusieurs reprises dans l’espoir de lui sortir une réponse. La question était une vraie colle et j’étais dans le gaz, il m’en demandait vraiment beaucoup le salopard.
-« Bah… j’sais pas… oui, enfin non … peut être ! … pourquoi ? Pourquoi tu veux savoir ça ? Pourquoi tu demandes ça maintenant ? J’ai eu … raisonnablement peur … un petit peu… enfin quand même quoi, tu vois ? » Baragouinais je, incertaine
Tendis que je parlais, le sang me montait au visage et je me sentis alors rougir violemment. Qu’il était chiant putain ! Au lieu de dormir et de fermer sa gueule NON il avait attendu touuuut ce temps pour poser la question qui tue.
-« Puis… t’es chiant avec tes questions aussi … est ce que je t’en pose moi ? » Continuais je, boudeuse. Je croisai mes bras et me tournai un peu sur le côté pour éviter qu’il ne me voit briller dans la nuit tellement mes joues étaient en feu. | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 19/6/2007, 18:58 | |
| Aaron tenta tant bien que mal de dissimuler à la jeune femme le sourire qui pointait sournoisement à ses lèvres. Elle avait l'air de mauvais poil et elle n'apprécierait sûrement pas qu'il se fende la gueule pendant qu’elle galérait à cracher le morceau. Alors comme ça elle s’était peut-être un peu inquiétée hein ? Tu parles, elle s’était faite dessus ouais ! Elle pouvait tortiller du cul tant qu’elle voulait, elle chierai toujours droit ! Lou s'était inquiétée pour lui, voilà, c'était dit ! Evidemment, il se garderait bien de faire le moindre commentaire, elle n’avait pas l’air encline à plaisanter ce soir et surtout pas sur ce sujet. Après s'être débattue bravement contre ses mots, Lou se mit à rougir violemment et, malgré ses tentatives pour le lui cacher, il le vit très nettement et s'en amusa d'autant plus. Toute façon elle pouvait pas lutter, il voyait parfaitement en pleine nuit. Les couleurs n’étaient évidemment pas les même et ça ressemblait plus à ce qu’on voit à travers des lunettes de vision nocturne, sauf qu’il voyait tout de même très nettement ses joues changer de couleur. Putain elle s’était inquiétée pour lui ! Chierie c’était bien la première fois qu’une gonzesse s’inquiétait pour lui. C’était chouette à vrai dire, on se sentait important. Il aurait pu essayer de la titiller un peu et de se servir de ce qu’elle venait d'avouer contre elle, mais il jugea préférable de fermer sa gueule. D’abord parce qu’il savait qu’une fille vexée était très agressive et que ce soir, il ne pourrait pas assumer une dispute, et d’autre part parce que de toute façon, sa réponse l’avait satisfait et qu’il s’en contenterait pour ce soir. Demain peut-être qu’il la ferait un peu chier…
Un large sourire fier étirant toujours ses lèvres, Aaron se rapprocha de Lou qui était en train de bouder dans son coin comme une idiote. Une idiote avec une moue boudeuse super sexy... Il se pencha au dessus d’elle et saisit son menton entre ses doigts pour l’obliger à tourner la tête vers lui. Lou essaya vainement de résister à son assaut mais après quelques instant, elle finit par se laisser faire et il pu déposer un baiser sur ses lèvres. Le jeune homme fit bien attention de ne pas lui faire mal, sachant qu’elle avait la lèvre abîmée, et ça par sa faute. Ca n’était pas franchement dans leurs habitudes de faire dans la tendresse mais là, ils étaient trop cassés, aussi bien l’un que l’autre, pour faire un remake de la chevauchée sauvage en trois actes. Elle finit par prolonger son baiser, sans trop d’entrain pourtant, puis délicatement, puisqu’il avait été décidé qu’il ferait tout dans la finesse ce soir, Aaron l’attira vers lui. La jeune femme se laissa faire et se retrouva bientôt couchée sur lui à l’embrasser pendant qu’il laissait ses mains vagabonder toujours plus bas dans son dos. Il était fatigué certes mais…peut-être pas assez pour simplement dormir comme il l’avait prévu au départ. Aaron atteignit bientôt le derrière rebondi de la jeune femme et un sourire plutôt vicieux se dessina sur ses lèvres qui étaient toujours collées à celles de la jeune femme. Lorsqu’elle comprit qu’elle étaient ses intentions (il faut dire qu’elle avait peu de chance de se tromper avec ce qu’il était en train de faire), Lou s’écarta de son partenaire pour lui jeter un regard interrogateur.
Un sourcils arqué, elle le fixait l’air de dire : « où tu vas garçon n’y pense même pas » et il lui répondit par un sourire coupable, sans pour autant retirer ses mains de là où elles étaient, c’est à dire, glissées subtilement sous le vêtement de la jeune femme. Elle resta là à le toiser un moment, penchée au dessus de lui, ses mains maintenant plaquées de chaque côté de son visage pour se tenir surélevée. L’air agacé, elle ne lui demanda pas pour autant de les retirer, semblant peser le pour et le contre de sa proposition. Il était aussi vanné qu’elle, mais une partie de jambes en l’air n’avait jamais tué personne merde. Et puis en temps normal, il couchaient toujours ensemble après une bonne chasse. Et putain de merde, ça avait finalement été une super chasse ! Pleine de rebondissements, d’adrénaline, de sang qui gicle. Et puis ils avaient expédié Paterne en Enfer, ça se fêtait ça non ?
-"On a qu'à faire ça doucement pour une fois." Tenta t'il maladroitement, tout en se disant qu'il aurait mieux fait de la fermer.
Chaque fois qu'il l'ouvrait, ça terminait mal et il la foutait hors d'elle. A croire qu'il n'était q'un instrument de baise bon à fermer sa gueule. Dès qu'il l'ouvrait HOP c'était terminé, il rompait le charme. Et en plus, il ne retenait jamais la leçon parce que chaque fois, il recommençait à lâcher ses répliques minables qui fichaient tout par terre... | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 21/6/2007, 03:05 | |
| En 2 seconde 6 à peine, sans que je ne comprenne ni comment ni pourquoi, je me retrouvait couchée sur Aaron, nos lèvres collées et ses mains dans mon boxer. Il était foutûment doué et rapide ce sournois ! Je n’avais rien vu venir avec ses petites questions innocentes et son air presque angélique. Une fois consciente qu’il avait bien l’intention de m’enlever mon sous vêtement et puisque je ‘sentais’ clairement qu’il en voulait plus, je me redressai d’un coup, la mine incrédule. Même à l’article de la mort, il y avait encore une chose pour la quelle il avait de l’énergie : me sauter ! Pour ça il était toujours partant et ce même avec un bout de cerveau en moins comme ce soir apparemment. Il était hors de question qu’on se mette à ça cette nuit. Il allait devoir attendre par ce que j’étais persuadée qu’avec sa commotion plutôt importante ce n’était pas bon de trop s’agiter. Il était dingue ! Si il me claquait dans les pattes en pleine action j’allais avoir l’air maligne ! Sans compter que je n’étais pas spécialement fraîche non plus de mon côté et que le simple faite de me tenir au dessus de lui, les mains de chaque coté de son visage pour me tenir surélevée, me faisait un mal de chien.
Il proposa ensuite de faire ça doucement. J’arquai un sourcil, méditant profondément à cette proposition. Il était vrai que la position était alléchante. Je refusais pour lui, par ce que je jugeais qu’il n’était pas en point pour faire ça, mais c’était lui qui le proposait ! Si je n’avais écouté que moi j’aurais été la première à lui sauter dessus. Où en tout cas à lancer l’idée puisque celle de sauter m’était plutôt désagréable ce soir. Je n’avais envie de sauter personne, ou en tout cas ce n’était pas le bon terme.
Il attendait apparemment ma réponse avec impatiente, sans pour autant retirer ses mains de mes fesses. Il me faisait son regard de chien battu suppliant pour en rajouter une coucher. Après tout je n’étais qu’un faible humain… céder à la tentation c’était dans mes gènes.
Je défronçai les sourcils et esquissai un petit sourire après mon interminable temps de réflexion. Puis je me penchai vers lui et déposai un baiser sur ses lèvres… avant de me laisser glisser sur le côté pour reprendre ma place initiale sur le matelas. Je ne l’avais pas quitté des yeux. En 2 secondes et malgré la pénombre presque totale je l’avait vu changer d’expression au moins 4 x en quelques millièmes de secondes. Il était passé de satisfait à dégoûter en passant par étonner et écoeuré.
Je l’observai quelques secondes encore, estomaqué par ce qu’il prenait encore sans doute pour un gros caprice de salope, puis laissai échapper un rire tout en l’agrippant par le t-shirt pour l’attirer à moi, un grand sourire aux lèvres. La mine encore un peu boudeuse par ma petite blague je l’obligeai presque à s’installer sur moi pour immédiatement lui enlever son t-shirt. Ainsi la réponse était claire. C’était oui, après tout autant vivre dangereusement, ça on savait le faire c’était certain. Il devait me prendre pour une cinglée à glousser comme ça mais c’était sa faute, il était trop drôle. Je passai mes jambes autour de sa taille puis passai mes mains dans ses cheveux, ses longues mèches blondes me tombant presque dans les yeux. J’effleurai doucement le pansement qui recouvrait maintenant l’une de ses tempes et mon sourire se figea durant un quart de seconde au souvenir un peu trop lourd de cette nuit dans la prison.
Il décida probablement ensuite qu’il fallait manger tant que c’était chaud, et se pencha vers moi lentement pour m’embrasser. Je passai mes bras autour de son cou tendis qu’il embrassait doucement le miens. Au bout d’un moment je dus me rendre à l’évidence que ‘faire ça lentement’ avait pas mal d’avantages aussi. Je l’avais presque totalement oublié… | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 22/6/2007, 20:49 | |
| Ca avait fonctionné ! Il avait d’abord cru que son idée de ‘faire ça doucement’ ne lui avait pas plu et que Lou allait l’envoyer s’amuser avec sa main droite, mais non, contre toute attente, elle avait accepté le deal. Bon évidemment, il n’avait apprécier qu’à moitié qu’elle se foute de lui et joue avec ses nerfs en lui faisant croire qu’elle ne voulait pas coucher avec lui avant de finalement l’attirer dans ses filets en riant. Il adorait quand elle riait comme ça...mais pas quand c’était à ses dépends. Aaron, toujours un peu vexé par l’attitude qu’elle avait eu, se laissa tout de même diriger par la jeune femme qui lui ôta son t-shirt dans des gestes précipités. Si Lou pensait qu’il suffisait qu’elle le déshabille et qu’elle glousse d’une manière sexy pour qu’il la pardonne, elle se trompait lourdement !
Après l’avoir débarrassé de son vêtement, la jeune femme passa ses jambes autour de sa taille et l’attira un peu plus vers elle, jusqu’à ce que leur visage ne soient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Et voilà, malgré ses efforts, il savait qu’il allait craqué et laisser couler encore une fois. Qu’est-ce qu’il pouvait faire d’autre de toute façon ? Elle avait un regard trop pénétrant et sentait trop bon pour qu’il puisse lui faire la gueule trop longtemps. Et ça c’était son compter son corps de rêve qui s’agitait sous lui évidemment… Oubliant donc que Lou avait joué les salopes, il laissa un sourire gourmand étirer ses lèvres et embrassa celles de la jeune femme avec passion. Elle fit bientôt passer ses bras autour de son cou pendant qu’il s’afférait à couvrire son cou puis sa poitrine de baisers fiévreux, laissant sa main droite vagabonder du côté de son boxer qu’il contait bien lui enlever.
Après quelques gestes adroits, il la déposséda de son vêtement et un moment plus tard, alors qu’elle avait fait de même avec son caleçon, ils purent enfin passer à l’acte. Comme il le lui avait promit, il contrôla ses mouvements pour être délicat avec elle. Finalement, faire ça lentement n’était pas si mal… Il ne se souvenait pas avoir déjà fait ça de cette manière avec quiconque. Avec Nikki, il était en général aussi brutal qu’avec Lou et avec ses autres conquêtes d’un soir, il avaient toujours utiliser la technique du ‘vite fait bien fait’. Mais là, le jeune homme avait le temps de mieux accentuer chacun de ses gestes, les rendant plus intenses que d’habitude, et il pouvait en même temps mieux profiter du corps de Lou qu’il couvrait de caresses et de baisers. La jeune femme quant à elle, semblait également beaucoup apprécier cette nouvelle technique, et elle avait rejetée sa tête en arrière, gardant ses yeux clos, sûrement pour mieux profiter de ses coups de reins. L’accompagnant dans ses geste, elle enfonçait par moment ses ongles courts dans le dos de son partenaire qui ne s’en plaignit pas, bien au contraire.
Aaron accéléra un peu son mouvement de va et vient lorsqu’elle s’agita sous lui, continuant d’embrasser sa poitrine avec conviction pendant qu’elle passait sa main dans ses cheveux. Même si le style était différent et donc peu comparable aux autres fois, le jeune homme du avouer que c’était la première fois qu’il prenait autant de plaisir à faire l’amour avec elle. Ils prenaient leur temps et même si le rythme de ses coups de rein était plus lent, ils étaient également plus intenses. Et c’est à ce moment que tout dérapa…
Alors qu’il était en train de savourer ce moment, tandis que Lou gémissait de plaisir et qu’il traduisait son contentement par de petits grognements, il sentit quelque chose se passer. La première sensation, il la reconnu facilement : il était en train de jouir. En soit, ça n’était pas un problème, le seul soucis…c’était la façon dont était en train de se traduire son plaisir. On disait que coucher avec quelqu’un faisait ressortir les bas instincts des gens, les transformant en animaux, mais chez lui, ça n’était pas qu’une image. En effet, sa vue changea subitement et il sentit avec horreur que son regard azuré avait disparu pour laisser place à ce regard jaune vif qu’il haïssait. Paniqué, il ralentit son mouvement, la respiration haletante, et il blottit sa tête dans le cou de Lou, plus pour lui dissimulé le changement qui venait de s’opérer en lui qu’autre chose. Le jeune homme se concentra de toute ses forces, mais il n’y avait rien à faire, ses yeux refusaient désespérément de retrouver un aspect humain. Lou essaya alors de lui faire relever la tête pour l’embrasser mais il ne se laissa pas faire. Aaron ne pouvait pas la laisser apercevoir son regard. Putain de merde cette saloperie lui pourrirait la vie jusqu’au bout ! Il ne pouvait même plus profiter de Lou comme il l’entendait maintenant, quelle chierie !
Gardant ses yeux fermés, il se redressa alors lentement et à contre cœur, mit fin à leur ébat sans un mot. Il s’écarta de la jeun femme pour retrouver son oreiller, préférant éviter son regard. Il allait passer pour un salopard c’était sûr…mais il préférait ça à la limite. Passer à ses yeux pour un véritable monstre, c’est à dire, ce qu’il était en réalité, ça il ne pourrait pas le supporter. Le souffle court et le cœur battant, Aaron tourna sa tête vers la porte en se maudissant, et tenta de faire le vide dans son esprit pour que tout redevienne normal. Il sentit Lou remuer près de lui et essaya de ne pas accorder trop d’attention à son regard inquisiteur qu’il sentait peser sur lui. Bordel c’était injuste ! Si il ne pouvait même plus prendre son pied sans que ce genre de trucs n’arrivent, il ne lui restait décemment plus que le suicide ! En plus Lou, allait le prendre pour un connard qui avait juste voulu tirer son coup et allait maintenant roupiller dans son coin…connerie. | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 23/6/2007, 02:43 | |
| J’avais toujours pensé qu’il y avait une très nette différence entre baiser, et faire l’amour. Les deux revenaient à peu près au même, mais n’étais pas fait dans le même bute. Le premier, c’était purement et simplement prendre son pied et s’éclater. Une sorte de plaisir égoïste mais a deux. Ca n’engageait a rien, c’était simple et sans prise de tête, purement physique. Le second en revanche était beaucoup plus subtile et portait bien son nom. C’était aussi prendre son pied, mais avec beaucoup d’autre chose derrière. Comme l’amour par exemple…
J’avais souvent baisé, et avec pas mal de mecs, mais je n’avais fait l’amour qu’avec Julian. Avec lui c’était différent. On ne le faisait pas seulement par ce qu’on avait envie de grimper au rideau, mais aussi par ce qu’on était fou l’un de l’autre. Penser à lui avait un côté malsain alors que je couchais avec mon petit ami actuel, mais pourtant toutes ces pensées me traversèrent l’esprit moins douloureusement que je ne l’avais pensé. Je n’avais jamais été amoureuse de personne d’autre que de Julian. Il avait été le seul et lorsqu’il était encore en vie j’étais persuadé qu’il resterait le seul a tout jamais. J’avais eu tord évidemment. Cruellement tord. Et après ça j’avais été persuadée que jamais au grand jamais je ne pourrai faire l’amour a nouveau. Juste baiser. Encore une fois j’avais eu tord. Mais cette fois c’était une bonne chose.
Pas que je sois réellement sur d’aimer Aaron comme j’aimais Julian, tout était trop différent, c’était encore trop tôt et de toute façon je ne voulais absolument pas y penser, mais tout ça était bel et bien la preuve que la vie ne s’était pas arrêter la nuit ou Julian s’était fait dévoré vivant après tout… Et réaliser ça rendait la chose encore plus géniale.
Je sentais son souffle bouillant glisser sur ma peau tendis qu’il me couvrait de baiser et chacun de ses mouvements était comme une douce décharge électrique dans ma colonne vertébrale. On bougeait sur le même rythme, comme deux instruments parfaitement accordés. Aaron n’en finissait pas de m’étonner, et avant ce soir je n’aurais jamais imaginé qu’il était capable de ce genre d’attention.
La respiration haletante, je crispai mes mains dans son dos et me cambrai lorsque le moment crucial arriva enfin. Je dus me mordre la lèvres pur m’empêcher de crier trop fort et d’ainsi réveillé la douleur qui me taraudait les côtes depuis la prison.
Ce fut ensuite que les deux instruments que je croyais si bien accordés se mirent à vibrer totalement différemment. Le rythme de Aaron changea du tout au tout et il se cola soudain à moi, enfouissant sa tête dans le creux de mon cou. Rouvrant les yeux je fronçai les sourcil, et tournai mon regard vers la masse de cheveux blond encore humide de par la douche, qui frottaient doucement contre ma joue. Je décidai de ne pas accorder trop d’attention a ce changement de comportement et posai une main sur sa nuque, me tournant vers lui pour essayer de le remettre dans l’ambiance et de l’embrasser. Il détourna alors la tête, puis après quelques secondes, il fit ce à quoi je m’attendais le moins. Il se redressa et s’allongea à côté de moi, me tournant presque le dos.
Je restai interdite pendant de très longues secondes, essayant tant bien que mal de comprendre ce qui venait de se passer. Le souffle encore court, j’arrachai enfin mon regard du plafond pour le tourner lentement vers Aaron qui niait toujours, remontant la couverture qu’au dessus de ma poitrine. Bordel qu’est ce qui lui prenait ? Nous n’étions pas spécialement fan des câlins qui duraient des heures après l’acte mais ça… c’était plutôt violent comme fin. Violent, inattendu et pas mal humiliant. Heureusement qu’il ne m’avait pas entendu penser, ma dignité en aurait été réduite a néant. Désintégrée. Essayant de reprendre ma respiration, je continuai de l’observer, les sourcils légèrement froncés et le regard exprimant ma totale incompréhension.
Quoi que en fait ce n’était pas si difficile à expliquer que ça. J’avais juste pensé un peu trop vite encore une fois. C’était tout moi ça. Je m’emballais d’un rien puis je tombais de haut et je me plaignais d’avoir mal. C’était tout simplement de la baise et rien d’autre. Moi et mon romantisme a deux balles, quelle ringarde. Pire que Evey. Je n’étais même pas en colère, a quoi ça aurait servit d’hurler ? J’aurais paru encore plus ridicule que maintenant. Je ne pouvais le forcer a rien de toute façon. Enfin en tout cas pour lui c’était clairement histoire de se vider les burnes. J’avais honte de m’être fait des films, tellement que je sentis ma gorge se nouer, mes yeux brûler et mes joues devenir rouges.
Quoi qu’il en soit, je me sentais débile dans cette position, je n’avais pas bougé encore depuis qu’il s’était retiré. Je m’installai donc plus confortablement, mais n’arrivai pas à me résoudre de lui tourner le dos. J’aurais aimé qu’il tourne sa tête vers moi pour voir son expression et savoir a quoi m’en tenir mais apparemment ça ne lui disait rien du tout. Est-ce qu’il était en colère ? Ou est ce qu’il se sentait mal ? Où simplement il voulait pioncer ?
De toute façon a quoi bon ? J’avais eu droit à quelques belles minutes, voilà tout. Fin de l’histoire, j’étais idiote d’en faire une maladie comme ça. Je poussai un petit soupire, essayant de m’en foutre puis me tournai vers Aaron qui restait immobile.
-« ………bon…. Bah… bonne nuit alors… » Dis je enfin en essayant de prendre un ton plus ou moins dégagé, priant tout de même pour qu’il me réponde autre chose que bonne nuit ou même qu'il me réponde tout court, les yeux fixés sur ses cheveux blonds dans les quels il y a quelques minutes à peines encore, je passais les mains avec plaisir… | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 23/6/2007, 18:36 | |
| La tête enfoncée dans son oreiller, Aaron se maudissait intérieurement. Un lourd silence était tombé dans la pièce, uniquement perturbé par leurs respirations légèrement haletantes, ne faisant qu’augmenté un peu plus son embarras et sa colère. Il n’osait pas imaginer ce que Lou tait en train de penser (bien qu’il s’en fasse une petite idée tout de même…) et ne se risqua pas à la regarder. Soutenir son regard lui était pour le moment impossible, et plus parce que le sien arborait une couleur jaunâtre inhumaine. Non, il était redevenu normal depuis quelques instants et le problème n’était plus là. Ils étaient en train de vivre un chouette moment et il avait tout gâché comme un crétin !
Pour la première fois, ce qu’ils faisaient avait un véritable sens, ça n’était pas juste du sexe pour du sexe. Peut-être que c’était lié au fait qu’il avait lui aussi eu ‘un peu’ peur pour elle ce soir et qu’il avait réalisé qu’elle aurait pu ne pas être là…ou que lui aurait pu ne pas être là. Les gens disaient souvent que quand on frôlait la mort, alors on profitait plus de la vie. Peut-être que c’était ce que Lou et lui avait fait ce soir ; profiter de la vie. Parce que même si elle n’était pas tous les jours rose (et c’était un doux euphémisme dans son cas), elle avait tout de même des bons côtés. Lou était un de ces bons côtés. Ce qu’il venait de faire ensemble était un de ces bon côté aussi…et il avait tout gâché.
Après un long moment, Aaron entendit Lou bouger à nouveau dans son dos et se mordit la lèvre nerveusement, sentant la colère monter en lui. Il s'en voulait d'avoir mit fin à leur ébat comme ça et en plus, elle devait lui en vouloir, c'était sûr. Il donnait l'impression de juste s'être servi d'elle comme d'un simple défouloir et il était persuadé qu'elle devait se sentir au moins aussi conne que lui en ce moment. Elle rompit soudain le silence tendu qui régnait sur la chambre, pour lui souhaiter une bonne nuit. Il comprit au ton de sa voix qu’effectivement, elle était vexée. Le jeune homme ne pouvait pas l’en blâmer mais qu’est-ce qu’il aurait pu faire d’autre ? La panique lui avait fait perdre tous ses moyens, et toute envie de continuer. Si dès qu’il prenait du plaisir, la bête en lui ressortait, leurs nuits allaient être sacrément rock’n’roll ! Aaron hésita un long moment, ne sachant pas vraiment comment réagir, quels mots utiliser ou quels gestes avoir pour se faire pardonner. Il ne savait même pas si il devait essayer de se faire pardonner ou non d’ailleurs. Quelle chierie…
Prenant son courage à deux mains, Aaron finit par pousser un léger soupire blasé, puis il tourna enfin la tête vers Lou qui était étendue à ses côtés, le drap remonté au dessus de sa poitrine. Elle était en train de le fixer, ses yeux brillants d’un éclat étrange dans la pénombre. Il soutint son regard, mal à l'aise, et après quelques secondes, il se racla la gorge et se décida enfin à parler.
-"J'pensais pas être si fatigué." Lâcha t'il en guise d'excuses.
Après tout, ça n'était pas complètement faux, il était bel et bien épuisé et son crâne était toujours douloureux. Subtilement, il se rapprocha de la jeune femme, posant sa tête sur son bras replié, pour sentir le souffle chaud de la jeune femme sur son visage, son regard plongé dans le sien puisque maintenant, il pouvait se le permettre… | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 25/6/2007, 03:25 | |
| Après ce qui me sembla d’interminables secondes, fixant son dos sans même cligner des yeux, il se retourna enfin et me fit face lentement. Je fus soulagé de voir que son expression tenait plus de l’embarra que de l’énervement ou d’autre chose du genre. Il n’était pas en colère c’était une bonne chose. Et puis de toute façon il n’avait aucune raison de l’être, je n’avais rien fais ! En tout cas j’en étais presque sur. Mais alors pourquoi il réagissait aussi bizarrement !? Quelque chose s’était forcément passée pour qu’il agisse ainsi et pas seulement la fatigue. Ou alors j’étais moi-même tellement fatigué que tout déparait dans ma tête et que je me faisais tout un film pour rien du tout ! Peut être était il juste fatigué, que la tête lui avait tourné et qu’il s’était mis sur le côté voilà tout !? Pourtant je commençais à bien le connaître et à savoir repérer lorsqu’il mentait ou se sentait coupable. Et là c’était le cas. Je fronçai les sourcils durant quelques secondes, agacé de ne rien comprendre et de ne pas savoir si je devais poser les questions qui me trottaient dans le crâne ou pas.
Puis il s’approcha de moi et vint doucement poser sa tête juste en face de la mienne pour poser sur moi son regard azure que je devinais aisément malgré la pénombre. Il y avait bel et bien de la culpabilité dans son regard. Je ne savais pas ce qui lui avait prit et après tout … peu importait… Les excuses sous jacente dans ses yeux étaient assez claires. Pour une fois, je décidai de laisser couler et de simplement prendre les choses comme elles venaient. Je n’avais pas vraiment d’autre choix. Que pouvais je faire d’autre ?
Mes sourcils se décrispèrent et mon expression redevint neutre jusqu'à ce qu’un très bref sourire en coin vint étirer ma bouche.
-« Pas grave » Dis je simplement avant de m’installer plus profondément dans les couvertures, sentant son souffle tiède effleurer mon visage
Au bout d’un long moment à simplement rester l’un en face de l’autre sans échanger un mot, je sentis mes paupières lourdes se fermer peu à peu, et bientôt, je sombrai dans un sommeil réparateur après une des nuits les plus mouvementées de toute l’histoire.
Contrairement a ce que j’avais redouté, aucun cauchemar ne vont perturbée mon sommeil qui fut plutôt serein quoi qu’un peu inquiet parfois.
Tendis que je dormais profondément, un bruit aigu vint me chercher très loin dans mon sommeil. Peu à peu j’émergeai, remontant lentement à la surface tendis que le son résonnait toujours quelques pas autour de moi. Lorsque quelques pas se firent entendre dans le couloir, puis dans les escaliers, je réalisai enfin ou je me trouvais et ce qu’était ce son régulier qui résonnait dans l’coin : Le téléphone.
Prenant une grande inspiration, les sourcils froncés, j’ouvris doucement les yeux et les posai sur la porte close de la chambre, éclairée par la lumière du jour étouffée par les rideaux. J’avais l’impression d’avoir dormi dans un sous marin tellement mon sommeil avait été profond. Après un grognement tendit que la voix de Evey s’élevait quelques pas au rez-de-chaussée, je recouchai ma tête sur l’oreiller pour constater que la sonnerie avait réveillé Aaron aussi qui avait roulé sur le dos et qui se passai une main sur le visage pour tenter de se réveiller. Il poussa ensuite un soupire et ouvrit les yeux. Il tourna son regard vers moi et je lui adressai un très bref sourire avant de tourner mes yeux vers l’horloge qui indiquait qu’il n’était pas loin de midi.
Je poussai un nouveau soupire qui m’étirai longuement avant de reposer mon regard sur le jeune homme qui triturait son pansement. -« Hey, touche pas » Soufflais je d’un voix rauque en tendant la main pour chasser les siennes Je me redressai difficilement sur mes coude pour me retrouver plus haute que lui et observai son front avec attention -« Tu as mal ? » Demandais je ensuite sans quitter le bandage des yeux
Il n’avait pas l’air de souffrir, mais en même temps, connaissant Aaron, même avec une jambe en moins il aurait continuer de prétendre pouvoir courir le marathon… | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 25/6/2007, 17:16 | |
| Soulagé par la réponse de la jeune femme et maintenant assuré qu’elle ne lui en voulait pas trop, Aaron ne tarda pas à trouver le sommeil. Sommeil qui ne fut pas tant réparateur que ça puisque sa nuit fut d’abord agitée de cauchemar glauques dans lesquelles il n’avait pas de mains mais était doté d’une énorme mâchoire qui lui permettait d’arracher la chair tendre de Lou d’un seul coup de dents. Mais après s’être réveillé une ou deux et s’être assuré que sa petite amie dormait à point fermé et que son visage était toujours entier, ses cauchemars avaient disparu, lui laissant quelques heures de répit.
Mais alors qu’il était plongé dans un rêve plutôt amusant (et surtout reposant comparé aux autres qu’il avait pu faire), une série de bruits aigus et désagréables le tirèrent de ses songes et la ramenèrent à la réalité. Le téléphone. Putain qui pouvait être assez con pour appeler à une heure pareil ? Bon évidemment, il n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait être, mais tout de même merde. Aaron ouvrit les yeux lentement et se concentra un instant sur les évènements de l’étage du dessous qui l’avaient réveillé, puis bascula sur le dos pour contempler le plafond sale de la chambre. Essayant d’émerger, le jeune homme porta sa main à son visage et frotta ses yeux en poussant un soupire las. Sentant le regard de Lou peser sur lui, le jeune homme tourna la tête dans cette direction pour observer sa petite amie. Elle lui adressa un sourire qu’il lui rendit sans grand entrain. Le visage de la jeune femme était toujours autant marqué et son sentiment de culpabilité l’envahit à nouveau sournoisement.
Pour sa part, il avait la tête lourde et avait l’impression d’avoir dormit un siècle entier, mais au moins, son crâne n’était plus aussi douloureux qu’hier soir et quelque chose lui disait que s’il retirait le pansement que Lou lui avait mit, sa plaie aurait déjà cicatrisé, voir carrément disparu. Lou, elle, devrait vivre quelques jours avec la lèvre abîmée et des marques sur la tronche qui prendraient différentes teintes au fil des jours. Mais elle était toujours sexy, c’était le plus important.
Tandis qu’elle se retournait, le jeune homme décida alors d’aller voir ce qui se tramait effectivement du côté de son entaille, mais alors qu’il était en train de tripoter le pansement, Lou intervint et dégagea sa main. Il posa sur elle une regard agacé mais se laissa faire tout de même. Elle se redressa pour l’observer, lui demandant s’il avait mal. Il n’avait pas vraiment vu l’étendu des dégâts hier, mais vu l’état dans lequel il se trouvait hier, ça ne devait pas être beau à voir…il supposait donc que s’il n’avait pas été loup-garou, il aurait mal. Pour toute réponse, il haussa les épaules négligemment, jugeant que c’était le plus prudent à faire dans cette situation.
Elle resta silencieuse et continua de le fier d’un air sceptique, attendant sûrement mieux de sa part. Il continua de la fixer sans ciller, et il la vit frissonner, bien que le drap soit remonter au dessus de sa poitrine et qu’elle en ait la plus grande partie, enroulée autour de son corps. Laissant un léger sourire étirer ses lèvres, Aaron décida de jouer les parfaits gentleman et de la réchauffer un peu. Il ne connaissait rien de mieux que la chaleur corporel alors il l’attira vers à lui et, répondant à son attente, Lou s’installa sur lui, en souriant elle aussi. Il se redressa légèrement pour capturer les lèvres de la jeune femme dans un baiser du même genre que ceux de la veille, tendre et prudent, puis ils se fixèrent en silence, se détaillant l’un l’autre comme ils l’avaient fait avant de sombrer dans le sommeil. Aaron leva sa main pour dégager quelques mèches qui tombaient sur devant les yeux de sa petite amie, puis se décida finalement à prendre la parole, son sourire s'élargissant davantage.
-"J'ai rêvé qu'on faisait les courses tous les deux et tu sautais de caddie en caddie en rigolant et en me jetant des trucs à la figure." Lui apprit-il très dignement. "J’avais mis au point une super stratégie pour te contrer, avec un tube de dentifrice et un hamac. Si le téléphone m'avait pas réveillé, j'suis sûr que j't'aurais eu." Confia t'il en l'embrassant à nouveau tout en caressant son dos dénudé du bout des doigts. "Et toi, t'as bien dormi ?" | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 26/6/2007, 00:30 | |
| Après avoir haussé les épaules d’une façon des plus hasardeuses, ne répondant pas du tout à ma question, je continuai d’observer le jeune homme fixement. C’était fou de penser que la nuit précédente nous nous étions presque entre tué. C’était une impression des plus horrible de ne pas avoir la possession de son propre corps, et d’en avoir conscience, mais c’était encore plus aberrant lorsque votre propre corps, commandé par une autre conscience s’attaquait au gens qui vous étaient proche. J’avais du me regarder frapper Aaron avec une brutalité sans pareil et l’observé lui aussi, contraint de se défendre, me donner coup sur coup. J’avais eu beau me débattre, je n’étais pas arrivé à empêcher l’esprit torturé de Paterne de s’attaquer aux deux hommes. Et j’avais frappé Aaron, lui défonçant presque le crâne. J’avais été persuadée qu’il était mort pendant plus d’une bonne minute, une des minute les plus horrible de mon existence, et j’en avais déjà eu pas mal pourtant…
Aujourd’hui, avec la lumière du jour, les idées plus clairs et mieux reposées, je pouvais constaté qu’en fait sa blessure n’avait pas si mauvaise mine. Elle était cachée par le pansement bien entendu mais il avait l’air en forme.
Un frisson me parcouru soudain, me tirant de mes réflexions profondes et me secouant de bas en haut. Cette foutue fenêtre que nous avions cassés la première nuit que j’avais passée ici avec lui n’était toujours pas réparée, presque deux mois plus tard. La vielle planche recouvrait toujours le trou et autant dire que ce n’étais pas très efficace. En plus à Cleveland comme j’aimais à le répéter, on se gelait vraiment le cul. Ces foutus états du nord n’étaient vraiment pas garnit en soleil.
Aaron du le voir puisque après un petit sourire il m’attira à lui et je fus bientôt couchée sur lui, ses grandes mains posées dans mon dos nu. Je souris et m’installai plus confortablement, les mains posées sur son torse et mon menton posées sur celle-ci. Je l’écoutai ainsi raconter son rêve complètement idiot ou je passais encore une fois pour une mégère lunatique et cinglée, merci Aaron. Je fronçai les sourcils mais souris tout de même, un peu contrariée puis poussai un petit soupire lorsqu’il me demanda comment j’avais dormi.
J’haussai une épaule en souriant puis enlevai mes mains d’en dessous de mon menton pour de les poser sur ses avants bras.
Je couchai ma tête sur sa poitrine et fermai les yeux, maintenant bien au chaud et superbement bien installée. J’avais beau avoir plutôt bien dormi cette nuit, ça n’avait pas été assez pour que je me remette des évènements d’hier soir. Ma langue et ma lèvre me faisaient mal et me donnaient l’impression d’avoir triplé de volume. Ma tempe m’élançait parfois ainsi que ma pommette, mais le pire restait mes côtes, éraflées et d’une délicate couleur bleutée et violacée.
Il faisait calme dans la chambre et au rez-de-chaussée nous pouvions toujours entendre Evey qui parlait au téléphone. Dehors il faisait clair et la lumière filtrait par rayons à travers les rideaux agités par une brise légère qui provenait de la fenêtre. J’aurais pu restée couchée sur lui pendant une décennie entière que ça ne m’aurait pas dérangé une minute. Chaque seconde était en plus rythmée par les battements réguliers du jeune homme. Peu à peu, tous les autres sons et impressions disparurent pour ne laisser place qu’au battement de son cœur qui ressemblait si on se concentrait assez à une petite musique hypnotisant. Un claquement de porte en bas me fit très légèrement sursauter et je rouvris les yeux, me rendant compte que je soupirais béatement depuis sûrement un bon moment et que je devais avoir l’air d’un gros mollusque arriéré échoué sur un roché.
Je me mis à glousser un peu, me sentant idiote et trouvant la situation plutôt comique. Après un petit soupire, je levai les yeux et lui souris. -« J’entend ton cœur » Lâchais je comme si la chose n’était pas du tout attendue ou normale Quand on passait a quelques centimètres de grand rien du tout, on se rendait compte à quel point la moindre des choses prends une importance toute particulière. | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 26/6/2007, 01:15 | |
| C'était un de ces moments où Aaron était finalement heureux d'être encore de ce monde. Ainsi installé, Lou couchée sur lui, il était bien et aurait pu rester comme ça, allongé contre elle, durant des heures entières. Elle sentait bon et il ne se lassait pas de respirer son parfum. C'était grâce à lui que le jeune homme avait retrouvé Lou à travers les couloirs lugubres de l'ancienne prison, et il ne l'appréciait que davantage encore. Elle aussi semblait savourer cet instant de calme, blottie contre lui, et elle resta silencieuse, la tête appuyée contre sa poitrine. Il garda un bras dans son dos puis se mit à caresser distraitement le dessus de la main de sa petite amie qui reposait elle aussi sur sa poitrine, l’observant avec attention, un léger sourire étirant ses lèvres. Elle avait fermé ses yeux et restait immobile, si bien qu’il aurait pu croire qu’elle s’était endormie, s’il n’avait pas écouté sa respiration avec attention. Aaron l’écoutait souvent dormir et il pouvait maintenant savoir exactement à quel moment elle sombrait dans le sommeil. Là ça n’était pas le cas, elle restait juste contre lui, le visage impassible et serein, les sourcils légèrement froncés, comme si elle se concentrait sur quelque chose.
Après un long moment, elle ouvrit enfin les yeux et se mit à rire, l’air un peu gênée. Aaron la fixa d’un air incertain et dans un sourire, elle précisa alors sa pensée. Elle entendait son cœur… Oui bah c’était mieux de pouvoir l’entendre en même temps. Mais le jeune homme se garda bien de le lui dire, jugeant que ça ne serait pas très délicat. Il préféra donc entrer dans le jeu de la jeune femme, finalement amusé par sa remarque.
-"Ah oui ?" L'interrogea t'il en prenant un ton complice, lui adressant un petit sourire. "Et t'comprends ce qu'il dit mon coeur ?"
Aaron se sentait complètement ridicule à jouer els gamins comme ça, mais curieusement, il n'en avait rien à foutre. Il était trop bien pour se soucier de ce genre de conneries. Lou sentait bon, c'était tout ce qui comptait. | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 26/6/2007, 23:28 | |
| L’oreille encore collée à sa poitrine, je souris lorsqu’il me posa sa question. Je m’étais plus attendue à ce qu’il se fiche de moi ou qu’il m’envois bouler, je préférais franchement cette option aux deux autres. Ce que disait son cœur ? Bonne question ! J’aurais aimé le savoir. Je savais ce que moi j’espérais qu’il dise, et en même temps ça m’agaçait de penser à tout ça. Ca m’agaçait d’espérer quoi que ce soit et de me faire avoir comme une écolière. On aurait dit un mauvais épisode de Friends ou tout le monde est gentil et ou tout le monde s’aime. Je ne croyais pas à ce genre de niaiserie, mais en même temps, je n’étais pas obligé de me battre sans arrêt sous prétexte que ne n’aimait pas la guimauve. J’avais droit à mes épisode débile et neuneu moi aussi.
Je souris et poussai un petit soupire méditatif, plissant les yeux et me mordillant la lèvre. -« Bah j’en sais rien, c’est ton cœur ! » Dis je en riant « Mais d’ici, je dirais que ce que j’entend ressemble à ……… ‘Louanne Louanne Louanne’ » Fis je d’une petite voix avant de me sentir complètement tarte et de remonter la couverture jusqu’au dessus de ma tête
C’était sur après ça il allait me virer et se foutre de moi. Peut être que j’avais reçu plus de coup que je ne le croyais et que mon cerveau avait été endommagé ?... Quoi qu’il en soit j’avais l’air vraiment ridicule maintenant, il allait falloir que je rattrape ça vite fait et que je sauve les meubles. Si déjà ce crétin répondait et donnait le ton, je saurais a quoi m’en tenir … | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 27/6/2007, 01:01 | |
| Louanne… Aaron resta bête un moment, l’observant sans réagir avec des yeux ronds, ne s’attendant pas vraiment à ce qu’elle lui réponde ça. Qu’est-ce que ça voulait dire au juste ? Qu’il pensait à elle ? Qu’il l’aimait ou quelque chose du genre ? Mais non, c’était n’importe quoi, elle ne pouvait pas réellement entendre son cœur parler, c’qu’il était con ! La jeune femme ne faisait évidemment que plaisanter, ses propos n’avaient aucune conséquence.
Soulagé, Aaron laissa un sourire étirer ses lèvres, tandis que Lou, elle, tirait sur la couette pour se recouvrir la tête et échapper à son regard. Elle avait honte et c’était...adorable. Bordel il devenait fleur bleu ce matin, il était complètement ridicule ! Mais encore une fois, il ne s’en soucia pas tellement, ne voulant pas briser ce moment avec elle. Il laissa soudain échapper un éclat de rire, amusé par l’attitude de sa petite amie qui jouait les planquées sous leur couette. Aaron attrapa alors le drap et tenta de le soulever pour apercevoir son visage, mais elle résista un moment, s’y accrochant avec force en gloussant. Après quelques efforts, il réussit enfin à lui faire lâcher prise et son visage lui apparut enfin. Elle semblait gênée et ses joues avaient prit une teinte légèrement rosée absolument charmante. En parfait gentilhomme, il décidé de la soutenir et de préserver l’honneur de la jeune femme, quitte à passer lui aussi pour un con.
-"Parce que tu comprends le langage du cœur ? Ca m'étonne vraiment de toi." Lui lança t'il, prenant un air méditatif.
La jeune femme fronça les sourcils, arborant le temps d'un instant une expression outrée, comprenant le sous-entendu qu’il venait de faire. Lou lui donna alors un coup sur la poitrine qui le chatouilla à peine et le fit rire de nouveau. Il lui donna une petite tape sur le nez en guise de réponse, puis l'attira un peu plus contre lui avant de reprendre la parole, une pointe de moquerie pointant dans son ton.
-"Alors comme ça il dit Louanne mon cœur hein ? Et le tiens, qu’est-ce qu’il dit alors ?" L'interrogea t'il dans un sourire taquin. | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 27/6/2007, 18:07 | |
| La tête enfoncée sous les couvertures, secouée par un rire silencieux, je l’entendis rire, ce qui était plutôt une bonne chose. Ca ne ressemblait pas à un rire qui voulait dire ‘bon dieu quelle attardée’ et j’en était soulagée même si l’idée de ressortir de dessous le drap ne m’enchantait guère. Evidemment il n’en resta pas la et m’obligea à m’extirpé de la en employant la force. Ne pouvant pas vraiment prétendre lutter contre lui à ce niveau la, (étant donné que je gagnais déjà partout ailleurs ça n’aurait pas été juste c’était vrai) je cédai donc et consentis a ressortir de là, espérant qu’il ne s’attarde pas sur ma face de tomate.
Et puis qu’est ce qu’il voulait dire par ‘Parce que tu comprends le langage du cœur toi ?’ C’était un comble ! J’étais physiquement mieux équipée que lui pour comprendre ce genre de truc et même en n’y accordant plus d’attention j’étais plus douée que cette face de gland ! J’ »tais une fille moi ! Et lui le seul langage qui était à sa porté c’était celui de l’estomac. Il avait de la chance que j’étais bien installée et que j’aimais le regarder manger (chose qui n’avait rien a voir mais bref) sinon cette réflexion lui aurait value une claque sur le pif, et une belle ! D’ailleurs tiens, j’allais le frapper, juste par ce que ça commençait à me manquer. Après lui avoir collé une claque sur la poitrine qui n’eu pas vraiment l’air de lui faire grand effet, il me mit une pichenette, mais c’était de bonne guerre.
Puis, évidemment comme j’aurais du m’y attendre il me posa la question en retour. Ce que disait le mien ? La bonne blague, comme si c’était physiquement possible de se coller l’oreille au niveau de son propre cœur !! Il n’attendit pas vraiment ma réponse et m’agrippa par en dessous des bras pour me hisser en avant et ainsi pouvoir coller sa propre oreille sur mon cœur, ce qui était vraisemblablement plus logique. Je ne pus m’empêché de rire et baissa les yeux pour observer sa touffe blonde, seule partie de son visage que je voyais encore émergée d’en dessous de moi.
-« Verdict docteur ? » Lâchais je en attendant patiemment qu’il ai terminé d’écouter ce que disait mon cœur ce qui en soit était complètement idiot mais irrésistible | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 27/6/2007, 19:20 | |
| Lou ne réagit pas de suite à sa question et Aaron décidé alors de prendre les choses en mains, au sens littéral. Il attrapa la jeune femme et la redressa sans grande difficulté pour pouvoir poser son oreille contre sa poitrine. Bordel pourquoi est-ce qu'il n'avait jamais pensé à faire ça plus tôt. Ecouter le cœur des gens avait l'avantage de vous permettre de caler votre tête entre les nichons des gonzesses, c'était super agréable, d'autant plus quand la fille en question s'appelait Lou. Le jeune homme laissa un sourire gourmand étirer ses lèvres mais essaya de rester concentré un minimum, prêtant l'oreille au cœur de Lou qui se tenait au dessus de lui, l'écoutant cogner avec force. C'était assez drôle en fait. Après un moment, Aaron s'écarta d'elle, la laissant se replacer comme elle était précédemment, couchée sur lui, et il la fixa, la mine grave un moment, laissant planer un peu de suspense. Lou le scruta un bon moment, attendant sagement qu'il se manifeste et lorsqu'il la sentit bouillir d'impatience, alors qu'elle allait sûrement le relancer, il prit enfin la parole, la coupant dans son élan.
-"Il est super bavard ton cœur et il parle vachement fort." Fit-il remarquer avec sérieux. "Il a dit quelque chose comme 'Aaron, Aaron, corn flakes, Aaron prend moi !" Lança t'il en utilisant une petite voix fluette, prenant son rôle de traducteur de coeur très au sérieux.
Satisfait de son petit effet, Aaron lui adressa son plus charmant sourire, qu'il accompagna de plusieurs haussements de sourcils qu'il pensait ravageur. Il fit alors glisser ses mains jusqu’à son postérieur rebondi et la pinça gentiment avant de laisser échapper un petit rire. | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 27/6/2007, 21:16 | |
| Une fois qu’il eu fini d’écouter ce que pouvait bien raconter mon cœur je pus enfin me remettre correctement et surtout, sous la couverture bien au chaud puisqu’il faisait glaciale dans cette chambre.
J’attendis ensuite qu’il m’annonce ce qu’il avait entendu (à part boum-boum bien entendu) mais il se contenta de me fixer d’un air presque sévère pendant un bon moment. Le menton contre sa poitrine, j’attendis patiemment qu’il se décide à l’ouvrir mais apparemment monsieur était d’humeur taquine et ne daigna pas ouvrir la bouche jusqu'à ce que moi-même je me décide à parler. Je n’en eu pas eu le temps et il prit la parole d’une petite voix criarde qui me fit beaucoup rire.
Effectivement ce qu’il avait entendu était assez proche de la réalité je devais l’avouer. Je me gardai bien de lui faire part de cette constatation et me contentait de répondre à son sourire. C’était rare qu’il soit aussi coopératif et qu’il passe plus de 10 minutes sans me dire que j’étais chiante ou m’envoyer bouler. Evidemment je ne pensais pas être mieux que lui, mais ce moment de calme sans tension ni dispute me faisait du bien. C’était presque comme des vacances. Je ne me fâchai même pas lorsqu’il me pinça les fesses avec sa sale tête de pervers. Je me contentai de lui tirer une mèche de cheveux, chose que j’avais souvent envie de faire vu sa paillasse.
Je restai la, le sourire aux lèvres à le regarder et a me dire que la nuit ou je l’avais rencontré j’avais eu l’alcool vraiment chanceux. C’était rare que je me dise ce genre de chose et ce depuis un moment. Mais ce soir là c’était sur, j’avais eu du bol. C’était une bonne chose. Pourtant, tout au fond de ma tête, une petite voix désagréable n’arrêtait pas de me hurler que je trompais Julian. Au fur et a mesure des jours que j’avais passés ici, la voix s’étaient faite de plus en plus faible, mais lors de ce genre de moment, quant vraiment je me sentais bien avec le jeune homme, elle refaisait surface et une honte inexplicable me prenait au ventre. Je ne faisais rien de mal il était mort depuis presque deux ans… Et pourtant je n’arrivais pas à m’y faire. J’avais le droit de passer à autre chose mais j’avais l’impression de le trahir, ou de l’oublier. Je n’avais jamais ressentit ça avec les autres les autres mecs que j’avais vaguement fréquentés depuis notre départ du Nevada. Ca avait vraiment commencé depuis que j’avais rencontré Aaron.
Je me rendis compte que j’avais peu à peu perdu mon sourire et que Aaron m’observait de manière un peu différente. Il ne fallait pas que je face la tronche pour ça c’était crétin, je repris donc une mine plus joyeuse et m’avançai vers lui pour l’embrasser longuement, l’une de mes mains sur le matelas, l’autre perdu dans ses cheveux blonds.
Lorsque enfin je le laissai respirer, je l’embrassai brièvement encore puis me redressai complètement pour m’assoire sur le bord du lit de mon côté. J’enfilai quelques trucs pour me couvrir un minimum puis me tournai vers Aaron.
-« J’ai mal partout. Je vais prendre un bain chaud » Lui dis je avant de lui adresser un clin d’œil et de me lever pour ensuite quitter la chambre et me diriger vers la salle d’eau. Il était vrai que, l’adrénaline passée, mes muscles douloureux se réveillaient peu à peu et que ce n’était pas franchement agréable. Je me demandais comment faisait Aaron pour ne garder aucune marque et ne pas être courbaturé de tous les côtés … | |
| | | Evey Daniels • Look On The Other Side
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 29/6/2007, 13:01 | |
| Comme à peu près tous les jours, Evey s’était levée en début de matinée, elle avait prit sa douche, avait petit-déjeuné puis s’était attelée au ménage pour s’occuper. D’ailleurs, malgré l’image qu’ils pouvaient dégager et ce que pouvait penser leurs chers voisins, la jeune femme était persuadée que leur maison était la plus propre de tout le quartier. Suivant son planning habituel, après son ménage, la jeune femme s’était installée pour quelques temps devant la télévision puis elle avait tout naturellement terminé dans la cuisine pour préparer le déjeuner. Aaron et Lou n’allaient sûrement pas tarder à se lever et ils viendraient quémander leur ration. De toute façon, s’ils ne se levaient pas d’eux même dans quelques instants, elle viendrait les déloger pour qu’il la rejoigne. Elle commençait à en avoir assez d’être seule et de prendre tout en charge pendant qu’eux, dormaient tranquillement ou bien regardaient la télé comme deux loques. Evey comptait d’ailleurs avoir une sérieuse discussion avec ses deux colocataires ce midi à propos du fait qu’elle était la seule à avoir un salaire et que c’était donc elle qui devait supporter toutes les charges. Ca allait encore mettre de l’ambiance, mais il n’était plus à ça près...
Cependant, alors que la jeune femme préparait le repas, ses pensées n’étaient nullement tournée vers la futur conversation houleuse qu’elle pourrait avoir avec ses amis ais vers le rêve qu’elle avait fait durant la nuit. Il lui revenait régulièrement depuis leur arrivé à Cleveland mais était pourtant toujours sensiblement différent, différents éléments s’ajoutant ou disparaissant à chaque fois.
Dorénavant, le loup blanc, qui au départ était plutôt farouche, se laissait maintenant approcher sans problème et la suivait même dans chacun de ses déplacement, ses oreilles dressées, à l’affût du moindre bruit suspect. Son regard azuré et mystérieux la fascinait totalement tout en la dérangeant un peu. Il était chargé d’une tristesse infinie et lui rappelait quelqu’un…sauf qu’elle n’arrivait jamais à mettre le doigt dessus. Pendant un temps, la statue de la femme, l’élément central de son rêve elle en était persuadée, avait disparue, tout comme l’homme encapuchonné. Mais la nuit précédente, elle était revenue. Elle était revenue et elle n’était plus seule. Désormais, il y’en avait quatre, d’allure bien différente certes mais qui avaient toutes un point commun. Evey ne pouvait discerner leur visage. Accompagné du loup au pelage d’un blanc éclatant, la jeune femme s’était craintivement approchée des créatures de pierre qui lui faisaient face sereinement. Elle pouvait sentir leur regard sur elle, et bien qu’elle ne puisse voir leurs yeux, Evey senti qu’il était doux. Une puissance énorme et presque effrayante émanaient de ces êtres curieux, mais elle n’avait pas peur, bien au contraire. La jeune femme avait étrangement confiance en eux et sentait qu’il ne lui voulait pas le moindre mal. Elle avait même l’impression curieuse que la statue qui était au centre, et vers laquelle le loup s’était directement dirigé, lui souriait.
Cette nuit, son rêve avait été à peu près similaire mais la fin avait pourtant différée. Alors qu’elle se tenait à nouveau face aux statues, le loup blanc qui jusque là s’était tenu tranquille, avait soudainement commencé à grogner, retroussant ses babines pour dévoiler ses crocs acérés en fixant la porte de l’imposante cathédral où ils se trouvaient de ses yeux clairs qui lançaient des éclairs. Evey, inquiété par ce changement d’attitude, c’était vivement retournée et c’est alors qu’elle avait aperçu une silhouette familière dans le fond, appuyée à l’un des piliers. Il s’agissait de l’homme qui portait une tunique, celui qui avait disparu durant un long moment. Il était maintenant de retour et apparemment, tout le monde n’en était pas ravi…
C’est sur cette scène qu’elle avait ouvert les yeux ce matin et depuis, un milliers de questions traversaient son esprit. Mais la jeune femme fut bientôt coupée dans ses raisonnements par la sonnerie insistante du téléphone. Agacée, elle reposa le couteau dont elle se servait pour éplucher ses pommes de terre et, emportant l’essuie-mains avec elle, Evey alla décrocher. Il s’agissait d’un avocat en ville qui souhaitait parler à Aaron à propos d’un testament. Elle n’avait évidemment pas dit qu’il était encore vautré dans son lit, sûrement en train de ronfler et c’était contentée d’un : il n’est pas là mais je peux prendre un message. Et l’homme lui avait effectivement laissé un message, demandant à la jeune femme de prévenir Aaron qu’il était attendu à son cabinet au plus tôt. Apparemment l’avocat avait déjà envoyé deux courriers à leur adresse mais personne ne s’était présenté. Aaron, qui était préposé au courrier, n’avait pas doute pas jugé bon de les lire…quel idiot ! La jeune femme posa quelques questions pour savoir de quoi il retournait mais l’homme ne s’étala pas beaucoup sur le sujet, et une fois leur conversation terminée, elle promit à l’avocat qu’il passerait au plus tôt (et elle comptait bien l’envoyer là-bas dès cet après-midi d’ailleurs) puis elle raccrocha sans plus de cérémonie.
Une fois le combiné reposé, la jeune femme resta pensive un moment, réfléchissant à ce que l’avocat pouvait bien vouloir au jeune homme, mais elle décida de ne pas s’appesantir trop sur le sujet ; elle avait un repas à préparer. Evey se dirigea lors vers la cuisine après avoir jeté un rapide coup d’œil en direction de l’étage pour essayer de discerner du bruit, espérant secrètement que la sonnerie ait réveillé ses deux colocataires. Elle leur laissait encore 5 minutes, pas une de plus ! Passé ce délai, elle viendrait tambouriner à la porte de la chambre d’Aaron jusqu’à ce qu’ils se lèvent. Fière de sa décision, Evey passa la porte de la cuisine, un sourire flottant sur ses lèvres. Mais alors qu’elle allait se saisir du couteau, elle aperçut soudain un détail anormal et lorsqu’elle releva les yeux, elle sursauta en laissant échapper une exclamation de terreur. De l’autre côté de la table se tenait un homme d’une cinquantaine d’année qui la fixait sans ciller.
-"Détendez-vous, je ne vous veux pas le moindre mal Evey." La prévint-il d’une voix basse et douce, faisant un pas dans sa direction. | |
| | | Evey Daniels • Look On The Other Side
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| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 29/6/2007, 13:09 | |
| Bien loin de se détendre pourtant, la jeune femme se recula d’un pas, sentant bientôt le mur dans son dos et elle continua de fixer l’homme qui lui faisait face et qu’elle identifia comme étant un prêtre à cause de son col blanc. Elle pensa à appeler Aaron et Lou à l’aide mais finalement n’en fit rien. Elle venait de le reconnaître. L’effet de surprise passé, elle avait prit le temps d’étudier son vis-à-vis avec attention et mit presque immédiatement un nom sur ce visage marqué qu’elle avait déjà vu à plusieurs reprises. Laferty. Intriguée, elle fronça les sourcils et l’étudia un peu plus en détail pendant qu’il l’observait lui même, le regard brillant d’un amusement étrange, un très léger sourire étirant ses lèvres. Elle avait l’habitude de croiser des défunts, c’était son lot quotidien et elle s’y était faite depuis le temps. Mais la présence de l’homme la mit étrangement mal à l’aise, peut-être parce qu’elle le connaissait…sans le connaître. La jeune femme savait à quel point l’homme était important pour Aaron et le voir là, devant elle dans la cuisine de sa maison, la gênait un peu. -"Qu’est-ce que vous faite ici ?" L’interrogea soudain Evey dans un souffle, encore un peu sous le choc.-"Je viens vous donner un petit coup de main." Répondit-il posément, plongeant son regard chaleureux dans celui de la jeune femme. -"Un coup de main ? Je ne comprends pas vraiment pourquoi…"-"Bien sûr que si Evey. Asseyez-vous je vous en prie, nous serons plus à l’aise." La pria t’il gentiment, désignant la chaise de la cuisine sur laquelle elle avait faillit s’installer avant de l’apercevoir.
Intimidé, Evey s’exécuta et tira la chaise pour s’y installer, ne lâchant pas le prêtre mort des yeux. Ce dernier tira lui aussi une chaise et s’installa dessus, croisant ses mains sur ses cuisse, gardant toujours ce petit sourire avenant en coin. -"Je suis désolée mais je…je ne comprends pas vraiment pourquoi vous êtes 'revenu'. " Lança Evey en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. "C’est à propos d’Aaron ?" Tenta t’elle. -"Connaître l’avenir, apercevoir le passé, avoir accès aux désirs les plus profonds des gens avec lesquelles vous entrez en contact, parler aux revenants…c’est un poids immense pour les épaules d’une jeune femme comme vous." Répliqua simplement Laferty d’un ton calme. "Je sais que vos rêves ne sont pas toujours évident à déchiffrer et parfois, vous les maudissez eux et ceux qui selon vous, vous les ont envoyés, peu importe qui ils soient. Ce rêve que vous faite depuis des mois, celui qui vous obsède et auquel vous étiez en train de penser avant que je n’arrive…je suis là pour vous aider à le comprendre." Evey ouvrit de grand yeux, surprise par les propos de « l’homme » qui lui faisait face et qui gardait ce sourire imperturbable. L’aider à déchiffrer son rêve ? Bien sûr, ça n’était pas la première fois qu’un esprit l’aidait à remplir une quelconque mission, mais jusque là, jamais ils ne l’avaient aidés à comprendre l’un de ses rêves en discutant avec elle comme Laferty était en train de le faire. -"Je ne ferai bien sûr que vous donner les clefs pour l’interpréter. Les réponses sont en vous Evey. Vous n’arrivez simplement pas à les percevoir. Mais le temps presse et il nous faut agir vite.""Comment ça le temps presse ? Qu’est-ce qu’il va se passer ?" L’interrogea la jeune femme que les propos de l’esprit commençait à inquiéter. "Je n’ai pas senti de réelle menace dans mon rêve pourtant. Les statues m’inspire confiance par contre, je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas voir leur visage. D’après les recherches que Lou et moi avons effectuées, je suis quasiment certaines qu’il s’agit de gargouilles. J’ai trouvé des informations sur ces créatures dans les livres de…enfin dans vos livres." Se reprit-elle en adressant un regard entendu à Laferty. "Il y’a bien cet homme qui porte une robe de cérémonie et dont je ne peux pas non plus apercevoir le visage. Mais il n’a pas l’air foncièrement mauvais juste…il a juste l’air d’être une sorte de fauteur de troubles, un invité indésirable."-"Avant de comprendre d’où vient la menace, vous devez identifier vos alliés Evey. Il vous faut comprendre cette partie pour accéder à la suivante. Vous l’avez remarquez vous même, votre rêve évolue et cela en fonction des évènements qui surviennent. Le départ de la statue, son retour et l’arrivée de trois autres, puis le départ de l’homme et sa réapparition mystérieuse qui, si je ne m’abuse, n’a pas été appréciée par tout le monde n’est-ce pas ?" La questionna t’il en plongeant son regard dans le sien.-"Vous voulez parler du loup blanc." Devina t’elle alors qu’il acquiesçait. "Je ne comprends pas sa présence non plus. Je ne voit même pas ce qu’il représente. Les statues sont les gargouilles, chargées de protéger l’Eglise. Je l’ai compris à la dague et à la Bible que la première statue tenait dans ses mains. Leurs présence dans la Cathédral ne me paraît donc pas étrange. Lorsque j’ai fais mes recherches, j’ai lu quelques textes plutôt vagues à propos de gardiens qui auraient pour missions de protéger les gargouilles afin qu’elles puissent atteindre leur objectif. J’ai trouvé un livre où était représenté leur emblème et sur sa tunique, l’homme a exactement la même gravure." Expliqua t’elle, parler à vois haute l’aidant à mieux récapituler les informations qu’elle avait déjà entre les mains. "Mais le loup…je ne comprends pas."-"Il ne s’agit pas d’un simple loup, il est bien plus que ça." Répondit l’ancien prêtre d’un ton placide mais dans lequel Evey pu percevoir tout de même une note de tristesse. "Son lien avec l’Eglise n’est certes pas le même que celui des gargouilles où de leurs gardiens, mais il fait tout de même partie du processus. Il est même un élément clef et il vous guidera."-"Comment pourra t’il me guider si j’ignore qui il est exactement ? Et pourquoi est-ce qu’il m’apparaît sous la forme d’un loup ?" Le relança la jeune femme, agacée de ne toujours rien y comprendre. -"C’est parce qu’il est un loup, du moins en partie."-"C’est une image ? Comme un…loup dans une bergerie, c’est ça que vous voulez dire ?" Demanda Evey, très sceptique.-"Non. Il est à la fois loup et humain." Recommença Laferty avec patience. -"Vous voulez dire que…que la personne qui doit me guider est un loup-garou ?" Conclut-elle, un frisson lui parcourant l’échine et son malaise ne fit qu’augmenter lorsque feu James Laferty approuva d’un signe de tête. "Mais…les loup-garous ne sont pas censé être mauvais ?"-"Ils ne le sont pas tous. Certains essaye de contrôler l’animal en eux et essaye de faire le bien. Celui-ci a une grande part d’humanité et vous pouvez lui faire confiance." Répliqua l’esprit, une pointe de fierté perçant dans sa voix basse. "Mais ça vous le saviez déjà non ?" Evey acquiesça. Elle avait croisé le regard du loup dans son rêve à de nombreuses reprises, et il n’était en aucun cas mauvais, au contraire. La jeune femme restait persuadée d’avoir déjà vu un tel regard mais n’arrivait pas à le remettre. -"Il semblait vouloir me protéger." Reprit -elle d’une voix lointaine, perdue dans ses souvenirs. "Mais je ne vois toujours pas de qui il s’agit. Vous dîtes que le temps presse, j’ai besoin que vous soyez plus clair. Dîtes moi où je peux le rencontrer."-"Oh mais vous l’avez déjà rencontré Evey." Répliqua le prêtre d’un ton amusé en détournant son regard de celui d’Evey pour lever les yeux vers la porte de la cuisine. -"Hey tu cause toute seule ?"Evey sursauta pour la deuxième fois de la matinée (ce qui n’était sûrement pas bon pour son pauvre cœur) et se retourna vivement pour apercevoir Aaron dans l’embrasure de la porte. Elle allait lui répliquer une excuse bidon et le réprimander de lui avoir faire une telle frayeur, mais les mots restèrent bloquées dans sa gorge et refusèrent de passer la barrière de ses lèvres. Son aura était revenue. Cette aura éclatante qui l’avait tellement fascinée le soir de leur rencontre au bar. Celle qu’elle avait fixé et qui avait fait se retourner Lou. Le loup avait un pelage blanc lui aussi… Mais bien sûr ! Ce regard, chargé de tristesse mais dénué de colère ; ces yeux clairs qui semblaient avoir vu les pires horreurs mais dégageait une certaine sagesse. Evey connaissait ce regard, et pour cause, depuis quelques temps elle le croisait tous les jours. Non c’était impossible. Aaron n’était pas un loup-garou, elle s’en serait rendu compte tout de même ! Et pourtant cette aura…ce regard…et cette impression de sûreté qu’elle éprouvait près de lui… Lou et elle était venue à Cleveland, guidée par ce rêve étrange et elles avaient découvert l’existence des gargouilles, puis elles avaient débouché sur le meurtre de Laferty, apparemment perpétré par une créature sauvage, un loup-garou selon elles et…et elles avaient rencontré Aaron qui était lui aussi lié de près à Laferty ! Il y’avait des bons et des mauvais loup-garous. Son guide en était un bon selon Laferty et d’après ses déductions, il s’agissait d’Aaron. Aaron était un loup-garou. Estomaquée, la jeune femme continua de fixer son ami, tandis que lui affichait une expression interrogatrice, un sourcil arqué. Aaron était un loup-garou ! Comment avait-elle pu ne rien voir ?! C’est pour ça qu’elles l’avaient rencontrés dans ce bar ce soir là, tout était lié elle en était sûr ! Le fait que leur propriétaire est décidé de les mettre dehors ce soir là, le fait qu’elles se trouvent dans le même bar que lui, qu’il recherche des colocataires, que Lou s’attache à lui et décide de rester…tout, absolument TOUT était lié ! -"Y’a un truc qui cloche ? C’est mon pansement c’est ça ?" Demanda t’il soudain, la ramenant brusquement à la réalité. "C’est pas grand chose en fait et j’ai pas mal, c’juste un souvenir de notre chasse d’hier. Lou m’a obligé à le mettre." Déclara t’il dans un haussement d’épaules négligé avant de se diriger vers le réfrigérateur sous le regard d’Evey qui ne pouvait décidément plus le quitter des yeux.
A vrai dire, ce qu’il disait l’intéressait peu. En temps normal, la jeune femme s’inquiétait quand Lou partait en chasse, mais depuis qu’elle savait Aaron à ses côtés, Evey était bien plus rassurée et même si elle ne pouvait trouver le sommeil qu’après les avoir entendu passer la porte, elle était plus tranquille. Laferty avait raison, toutes les réponses étaient déjà en elle. Elle avait juste besoin qu’on l’aide à ouvrir les yeux et à regarder autours d’elle. La jeune femme arracha d’ailleurs finalement son regard d’Aaron (qui de toute façon avait la tête dans le réfrigérateur) pour le poser sur Laferty qui était toujours installé sur la chaise, observant lui aussi Aaron avec intérêt. Toute trace de sourire avait déserté son visage, laissant place à une moue attristée et désolée. -"J’aurais aimé pouvoir lui éviter tout ça. J’aurais voulu avoir plus de temps et être plus fort." Lâcha soudain le prêtre d’un ton las avant de se tourner à nouveau vers Evey, la mine grave. "Il vous reste peu de temps Evey. Je n’ai plus rien à vous apprendre et ma tâche ici est terminée. Pour le reste, questionner Aaron, il connaît les réponses à la plupart de vos interrogations." Expliqua t’il avant de se redresser lentement. "Y’a plus de lait." Fit remarquer Aaron, la tête dans le frigidaire. "On va passer à table dans moins d’une demie heure Aaron, referme ce frigo." Répliqua Evey par pur automatisme, ne quittant pas Laferty du regard. -"La mission qui vous attend est d’une importance capitale et vous avez tous un rôle à jouer." Poursuivit Laferty, n’accordant aucune attention à cette interlude. " Il vous faudra être fort mais j’ai foi en vous, je sais que vous trouverez la force nécessaire pour affronter les futurs évènements. Oh et Evey, quand vous interrogerez Aaron…ne lui dîtes pas que je vous ai parlé. Il commence à se faire à ma disparition, ça le perturberait inutilement." Ajouta l’homme en jetant un regard chargé de tristesse et de fierté à Aaron avant d’adresser un dernier sourire à Evey et de passer la porte de la cuisine.
Evey était sûre que si elle jetai un œil vers le salon, elle ne verrait aucune trace de lui et elle n’essaya donc pas, se tournant simplement vers la chaise qu’il avait occupé pendant leur conversation et qui était maintenant poussée contre la table, à la place où la jeune femme l’avait trouvée ce matin en se levant. -"Bordel Evey qu’est-ce qui t’arrive ? Arrête de faire cette tronche t’es flippante j’te jure." Rétorqua Aaron en claquant des doigts devant ses yeux, la tirant à nouveau de ses pensées.
Elle tourna les yeux vers lui et l’observa longuement, encore étonnée par ce qu’elle venait d’apprendre. Aaron, son colocataire, était un loup-garou ! Bon sang il avait bien caché son jeu ! Evidemment, ça expliquait pas mal de choses comme sa force physique, son endurance, le fait qu’il aimait la viande extrêmement saignante, voir presque crue… Après un long moment, Evey plongea son regard dans celui d’Aaron, dont l’aura avait à nouveau disparu, et elle lui désigna la chaise en face d’elle, celle sur laquelle le prêtre s’était « assit ».-"Je pense que tu devrais t’asseoir Aaron. Il faut qu’on parle." Lui dit-elle d’une voix ferme, son cœur cognant avec force dans sa poitrine… | |
| | | Aaron Vitrenko • Angel With Dirty Face
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| Look in the mirror | {Heart}: 70 battements minute, un vrai petit bijou {Humeur}: touche le fond mais creuse encore... {Dopamine}: My Sweet Revenge
| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 30/6/2007, 03:52 | |
| Aaron ne se vexa pas plus que ça que Lou repousse gentiment ses avances et après un long moment passé à traîner dans les draps, il finit par se lever. Après avoir passé un jean et mit un vieux t-shirt qui traînait par là, le jeune homme descendit l’escalier d’un pas nonchalant pour se diriger vers la cuisine d’où il pouvait entendre Evey parler. Elle devait sûrement être encore au téléphone. Passant une main dans ses cheveux blonds, Aaron s’approcha de la porte qui était ouverte, n’essayant pas vraiment de capter ce qu’elle disait, préoccupée par divers questions qui étaient en train de l’assaillir. A vrai dire, elles le taraudaient depuis un moment, revenant par vague sans raison apparente. Toutes ses interrogations portaient sur Lou, sur sa vie d’avant et sur leur avenir ensemble. Cette matinée avait été plutôt étrange et il avait l’impression curieuse d’être plus léger, détendu comme jamais. Mais en même temps, son cerveau était alourdis par une tripotées de questions dérangeantes pour lesquelles il n’avait pas de réponses. Même si leur petit jeu de ce matin avait à première vue l’air enfantin, il n’en restait pas moins lourd de conséquence. Elle lui avait dit que son cœur clamait son prénom et il avait fait de même. Le sous entendu le mettait curieusement mal à l’aise. Est-ce que ça avait été une façon détournée de se dire qu’ils s’aimaient ? Aaron n’en était pas certain et pour cause, il n’avait jamais vraiment été amoureux de personne. Il y’avait bien eu Nikki mais c’était différent. Ils entretenaient plus une relation…d’esclave à maître, ou dans leur cas, esclave à maîtresse. C’était malsain. Aaron l’avait toujours su, mais n’empêche qu’il l’avait aimé, du moins il pensait que le sentiment qu’il avait éprouvé pour elle était de l’amour. Bordel les sentiments et toutes ces conneries, c’était décidément chiant et compliqué, surtout de bon matin.
Alors qu’il passait la porte de la cuisine, Aaron se rendit compte de deux chose. La première étant qu’Evey n’était pas au téléphone, et la seconde, qu’elle parlait tout de même à voix haute de quelqu’un qui devait la protéger ou une connerie du genre, tout en fixant la chaise en face d’elle. Intrigué par son comportement étrange, il l’avait interrogé pour savoir si elle parlait seule, mais sa question ne trouva as de réponse, comme toutes les autres d’ailleurs. C’était frustrant ! Après un moment, voyant que sa colocataire le fixait avec des yeux ronds, il se décida à reprendre la parole, suspectant que son expression étrange soit du au fait qu’elle avait repéré son pansement. Pourtant, elle n’avait pas sa mine réprobatrice de d’habitude…c’était étrange. Renonçant à comprendre son comportement pour le moins étrange, il préféra aller se réfugier du côté du frigidaire. Il n’avait rien avaler depuis la veille et mourrait littéralement de faim. Aaron commença alors à fouiller dans le réfrigérateur à la recherche de quelque chose de consistant à se mettre sous la dent mais rien ne lui faisait vraiment envie, d’autant qu’il se sentait encore un peu nauséeux. Il voulu alors se rabattre sur du lait mais ils semblaient ne plus en avoir en stock. C’était bien sa veine. Le jeune homme le signala alors à la préposé à la cuisine qui lui répondit distraitement de refermer la porte, qu’elle préparait le repas et qu’ils mangeraient bientôt. Aaron se retourna alors vers la table et remarqua alors qu’effectivement, celle-ci était couverte d’ingrédient. Son regard se posa surtout sur le poulet dodu qui trônait en bout de table et fit grogner son estomac. Il tourna ensuite son regard vers Evey et remarqua que le sien semblait perdu dans le vague, à des milliers d’années lumière d’ici. Agacé, il s’approcha et claqua des doigts devant le visage de la jeune femme pour la ramener à la réalité et faire en sorte que ses yeux perdent cet aspect vitreux et dérangeant... Sa technique fonctionna à merveille et après avoir sursauté, la jeune femme fixa sur lui ce regard décidé qu’il connaissait bien.
-"Je pense que tu devrais t’asseoir Aaron. Il faut qu’on parle."
Putain ce genre de phrases toute faites n’étaient jamais bon signe ! Aaron fronça les sourcils, intrigué par le ton autoritaire qu’avait utilisé son amie, essayant de réfléchir à ce qu’il aurait pu faire de mal ces derniers temps, en vain.
-"C’est Lou qui a finit les bonbons hier après-midi." Confia t’il sur la défensive. "Je lui avais dis qu'ils étaient à toi mais..."
-"Je ne veux pas parler de ce genre de chose. Assied toi." Le coupa Evey qui décidément avait une attitude étrange.
Le jeune homme s’exécuta donc, tirant la chaise en face d’Evey pour s’y laisser tomber, l’observant d’un air prudent. Bordel de quoi est-ce qu’elle voulait causer alors ? Il n’avait rien à se reprocher pourtant, il en était quasiment sûr ! A moins qu’elle ne veuille lui révéler quelque chose d’autre. La dernière fois qu’elle avait voulu parler, elle lui avait révélé qu’elle était une médium capable de parler aux fantômes. Peut-être qu’elle avait un nouveau secret à lui divulguer…
-"Le sujet que je veux qu’on aborde est assez…compliqué." Lâcha soudain Evey, l’air mal à l’aise. "Avant toute chose je voudrais te dire que ça ne changera rien entre nous. Tu es quelqu’un que j’apprécie tu le sais et Lou aussi t’aime beaucoup bien sûr, mais pas comme moi parce que vous...enfin vous couchez ensemble. Mais bref c’est pas là que j’voulais en venir." Se reprit-elle en secouant sa tête comme pour se remettre les idées en place. "Tu sais Lou et moi avons croisez la route de pas mal de créatures monstrueuses et…enfin ce que je veux te dire c’est qu’on est rôdé et que plus rien ne nous surprend vraiment. Enfin façon de parler…" Ajouta t’elle en levant les yeux au ciel avant de pousser un petit soupire et de relever les yeux vers Aaron qui avait du mal à la suivre. "On commence à bien se connaître tous les trois et la dernière fois je t’ai révélé mon secret à propos de mes dons et tout ça. Tu sais au début, mon pouvoir a surprit Lou mais elle est très tolérante et elle l’a accepté très vite. On a tous nos petits, voir nos gros secret dans certains cas, mais parfois, ça fait du bien de se décharger un peu. Ca n’est pas facil pour tout le monde évidemment et certaines personnes sont très renfermées, comme Lou…est-ce que tu comprends où je veux en venir ?" L’interrogea t’elle, un brin angoissée.
Aaron resta silencieux et l’observa durant un long moment, ne voyant pas DU TOUT où elle voulait en venir. Pourquoi est-ce qu’elle lui parlait de secret ? Qu’est-ce qu’elle pouvait avoir de plus à lui apprendre ? Bordel où est-ce qu’elle voulait en venir ?! Elle avait l’air ennuyé et lui répondre qu’il n’avait rien comprit à ses morceaux de phrases bidons la mettrait sûrement encore plus mal à l’aise. Le jeune homme essaya donc de se creuser la tête pour essayer de comprendre où elle voulait en venir et après un moment, il cru comprendre. Evey avait parlé de secrets et elle avait mentionné Lou…peut-être que c’était ça. Peut-être qu’elle voulait lui apprendre quelque chose sur Lou. Justement, un milieu de questions lui trottaient dans la tête depuis des jours ! Putain c’était une occasion en or. Un sourire étirant ses lèvres, Aaron hocha bravement la tête pour lui signifier u’il avait comprit et Evey poussa un imperceptible soupire de soulagement.
-"C’est super parce que franchement, je ne voyais pas comment aborder ce sujet avec toi." Lâcha Evey en lui adressant un faible sourire avant de se pencher vers lui, la min grave. "Lou est sous la douche ? Elle ne risque pas de nous entendre parler ? Parce que je la connais et je pense qu’on devrait attendre le bon moment pour lui en parler et je ne voudrais pas qu’elle surprenne notre conversation..."
-"T’en fais pas, elle est bel et bien sous la douche et si elle descend, je l’entendrai arriver, tu peux être tranquille." La rassura t’il, trop heureux d’avoir enfin l’occasion d’en apprendre plus sur l’intéressée.
"Bien. Alors, par quoi tu veux commencer à parler ?" L'interrogea Evey, apparemment un peu intimidée.
-"Et bien…c’est un peu gênant de te demander des précisions sur ce sujet à toi mais je voudrais que tu me parle de sa relation avec Julian." Se lança Aaron, la mine résolue. "Est-ce qu’elle se comportait avec lui comme elle se comporte avec moi, est-ce qu’elle était vraiment heureuse avec lui, est-ce que tu sens qu’en ce moment, avec moi j’veux dire, elle est heureuse ? J’voudrais savoir c’qu’elle aime, connaître un peu ses goûts, ce genre de choses tu vois."
Après avoir lâché quelques unes de ses questions (il en avait un paquet d’autres en réserve) Aaron se cala au fond de sa chaise et croisa les bras sur sa poitrine, attendant la réponse d’Evey. Mais celle-ci se fit attendre un long, un très long moment. La jeune femme était en train de le fixer avec incertitude, cherchant à déceler quelque chose dans son regard, mais il n’arrivait pas exactement à savoir quoi. De toute façon, depuis ce matin, elle était foutuement bizarre ! L’explication la plus probable était qu’elle n’aimait sans doute pas parler de son frère qui était décédé, d’où cette réaction étrange. Aaron pouvait la comprendre mieux que quiconque après tout, il avait perdu Laferty et ses trois meilleurs amies qu’il avait finit par considérer comme ses frères. Des frères un peu simplet mais qui lui était dévoué et pour qui il aurait fait n’importe quoi. Le jeune homme décida donc de lui laisser le temps qu’il lu faudrait pour répondre à ses questions et après une bonne minutes passée à se fixer l’un l’autre, la jeune femme rompit enfin le silence.
-"Je…tu parles de Lou là ?" Demanda t’elle avant qu'il n'acquiesce, le doute commençant tout demême à l’envahir. "C’est bien ce que je pensais…"
-"J’ai posé trop de questions c’est ça ?"
-"Non c’est juste que…je ne m’y attendais pas du tout." Répondit-elle, un touche de sarcasme dans son ton. "Lou était très heureuse avec Julian en tout cas, puisque tu le demande. Sinon elle n’aurait pas accepté de se fiancer avec lui. Quant à savoir si elle l’est avec toi et bien…je suppose que oui, sinon elle ne resterait pas ici."
-"Ou alors elle reste pour le toit que j’mets sur sa tête." Railla Aaron en poussant un soupire.
-"Non, retire toi tout de suite cette idée de la tête Aaron." Le coupa sa vis-à-vis d’un ton tranchant. "Ca n’est pas le genre de Lou et elle t’aime vraiment beaucoup, ne remet pas ça en question. Qu’elle ne soit pas vraiment expansive dans ses sentiments c’est une chose mais ne confonds pas tout. C’est juste de la prudence et au fond, tu es exactement comme elle."
Aaron ne répondit rien, trop occupé à se mordre la langue pour se punir de ne pas l’avoir tournée 7 fois dans son claque merde avant de causer. C’qu’il pouvait être con ! Balancer ça après ce qu’il avait vécu avec elle hier soir et juste après leur petit moment intime de ce matin. Evey connaissait Lou mieux que personne ici alors si elle lui disait qu’elle l’aimait bien, c’est qu’elle l’aimait bien, point barre !
-"T’as sûrement raison." Consentit-il, ne voulant pas totalement lui monter qu’il se maudissait intérieurement pour sa connerie. "Mais parle moi un peu de ce qu’elle aime, ou de c’qu’elle n’aime pas tiens. Julian il était comment avec ? Comment est-ce qu’il la faisait rire par exemple ? Est-ce qu’ils parlaient beaucoup ensemble ou bien c’était plutôt comme nous ? Il la fâchait aussi souvent que moi ? Est-ce qu’ils avaient une…"
-"Est-ce que tu es un loup-garou Aaron ?"
La phrase de ce dernier mourut sur ses lèvres et le jeune homme resta figé, son regard plongé dans celui de la jeune femme. Est-ce qu’il était un loup-garou ?! Putain de merde qu’est-ce que c’était que cette connerie ?!! Son cœur, qui venait de rater quelques battements, se mit à pomper à une vitesse incroyable, cognant dans sa poitrine avec force, si bien que s’en était presque douloureux. Pourquoi est-ce qu’elle demandait ça ?!! Aaron sentit un nœud se former au creux de son estomac et, paralyser par la peur, il resta planté là, la bouche ouverte, à soutenir le regard déterminé d’Evey. Ca n'était pas une question. Son ton était interrogatif et la formulation aussi mais au fond de ses yeux, il pouvait voir qu'elle savait. Elle n'attendait même pas une confirmation de sa part, elle voulait juste l'interrompre et lui faire comprendre qu'elle était au courant. Il n’y avait eu aucun jugement ni aucune accusation dans sa voix. C’était juste un constat. Aaron était un loup-garou et il ne savait pas comment mais Evey le savait…
-"Lou est pas au courant ?" Demanda t’il d’une voix blanche, après qu’un long silence se soit écoulé.
-"Non je ne lui ai rien dit." Répondit-elle en lui adressant un petit sourire après avoir marqué elle aussi un léger temps après sa phrase, comme si elle avait encaissé le coup. "Je ne crois pas que ça soit à moi de le faire."
Aaron baissa la tête, honteux. Elle savait…Mais comment est-ce qu’elle savait putain ?! Il avait été prudent pourtant ! Pas plus que d’habitude mais pas moins non plus bordel ! C’était sûrement à cause de ses pouvoirs. Ca ne pouvait être que ça, elle l’avait vu dans son truc là autour de lui ou bien elle ne avait rêvé. La question lui brûlant les lèvres, il finit par la lui poser.
-"Tu le sais depuis longtemps ? Et comment tu l’as su ? Par un de tes rêves ?" L’interrogea t’il d’un ton las.
-"Je l’ai su grâce à mon ‘don’ oui. Et je l’ai découvert ce matin seulement." Expliqua t’elle d’une voix douce, plongeant son regard dans celui du jeune homme qui pour sa part, tentait de le fuir au mieux. "Je veux que tu sache que ça ne change absolument rien pour moi. Je sais ce que c’est de vivre avec un secret de ce genre crois moi."
-"Non j’pense pas. Ton pouvoir à toi, il te sers à sauver des vies et à contribuer à rendre le monde meilleur. Le miens sert juste à détruire et à tuer." Marmonna Aaron d’un ton froid. "Ton pouvoir te permets de détruire les monstres comme moi."
-"Aaron j’imagine que ça n’a pas du être facile et…"
Mais Evey laissa sa phrase en suspend, des pas se faisant entendre dans les escaliers. Aaron leva la tête et fut à nouveau envahit par un sentiment de panique incontrôlable. Evey du saisir son désarroi car elle posa sa main sur les siennes qui étaient jointes sur la table, lui adressant un sourire complice.
-"Ca n’est pas à moi de le lui dire." Murmura t’elle en plongeant son regard dans le sien. "On reparlera de ça plus tard si tu veux bien."
Incapable de formuler le moindre mot, il se contenta de hocher positivement la tête. Quelques secondes plus tard, Lou débarquait dans la cuisine pendant qu’Evey reprenait son épluchage de pomme de terre et qu’Aaron restait assit comme un con sur sa chaise, le teint livide, la bouche sèche et le cœur battant. | |
| | | Louanne Costenza • Revenge is a full time job
Nombre de messages : 413 Age : 37 Clan : Billie Côté : Bien Date d'inscription : 16/03/2007
| Look in the mirror | {Heart}: Les Cornflakes {Humeur}: heads you live tails you die... {Dopamine}: Hunting, alcohol and rock'n'roll
| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 30/6/2007, 05:09 | |
| Après avoir quitté la chambre, laissant Aaron et ses envies de copuler derrière moi, je me fis couler un bon bain chaud rempli presque jusqu'à ras bord et me laissai mijoter dedans un bon moment. Mes muscles raidis par l’effort et les coups me faisaient un mal de chien et la chaleur de l’eau me faisait un bien fou, pareil que sur mes plaies encore à vifs qui me brûlèrent au début et s’apaisèrent ensuite. Les yeux fermés, je réfléchissais intensément, enfoncée dans l’eau jusqu’au dessus de la bouche.
Malgré la nuit d’angoisse pure de la veille je trouvais le moyen d’être d’une superbe humeur, j’avais l’impression de flotter, ce qui en fait, était plus ou moins le cas dans mon bain, mais c’était plus une figure de style en réalité. Tout allait bien depuis un bon moment maintenant. C’était incroyable comme constatation mais c’était vrai, tout allait bien. J’avais tellement l’habitude que tout soit foireux et que les sale coup et mes humeurs maussades s’enchaînent que j’en avais presque oublié l’effet que cela faisait d’être de bonne humeur de temps en temps, d’avoir de la chance pour une fois.
Je souris en coin en pensant à Aaron et moi ce matin. C’était crétin mais ça m’avait manqué cruellement. J’avais vécu une grande partie de ma vie avec un garçon doux et attentif et après sa mort je ne m’étais plus jamais sentie comme ça. En sécurité en quelque sorte.
Une nouvelle fois, une pointe de culpabilité vint troubler mes beaux sentiments, comme un cailloux qu’on aurait jetés dans l’eau lisse de ma baignoire. Je ne pouvais pas faire ça a Julian, pas après l’avoir laissé crevé comme un chien tout seul dans les bois. Je n’avais pas le droit d’aimer quelqu’un d’autre, c’était décidé. Mais en même temps ça faisait deux ans maintenant. C’était long, et c’était pénible. Jamais je n’en faisait assez pour effacer ma culpabilité alors une chose de plus ou de moins… J’avais le droit de me reposer un peu après tout ce temps, non ? Fallait il encore que Aaron veuille bien de moi. Il n’avait pas vraiment l’air d’un garçon constant, pas du genre à rester. Moi non plus d’ailleurs. C’était bien, même très bien, mais c’était éphémère. Et si ça ne l’étais pas alors il était plus prudent de le penser pour éviter d’être déçu encore une fois… Il fallait que j’arrête de penser a tout ça ou j’allais me pourrir l’humeur toute seule, et ça aurait vraiment été crétin. Putain de bain de merde, quelle idée à la con. En plus j’avais les doigts fripés maintenant.
Je m’extirpai de la et ne tardai pas a descendre les escaliers une fois habillée, chassant instantanément de mon esprit toutes les pensées angoissantes et sombres qui m’assaillaient à la seconde près ou je me retrouvais seule.
Je me dépêchai de rallier la cuisine ou Evey et Aaron se trouvaient déjà. Il me sembla alors saisir quelques messes basses. J’avais entendu Evey marmonner à Aaron mais je n’avais su capter aucun mot. Je décidai de ne pas y porter trop d’attention et fit mon entrée.
-« Coucou vous deux !! » Lançais je, le sourie aux lèvres en adressant un petit signe de la main à Evey qui préparait la bouffe « Alors ça discute ?! » Lançais je ensuite, amusée en agrippant un paquet de cigarette qui traînait sur le meuble pour en sortir une et me l’allumée « J’espère que c’était de moi !! » Gloussais je en me dirigeant vers Aaron qui tirait une drôle de tête et qui fixait ses mains posées sur la table, a côté d’un gros poulet
Je chassai ses mains et pris place sur ses genoux, me calant confortablement sans demander son avis, posant ma tête dans le creux de son cou. Ils en tiraient une de tête tous les deux, des têtes de gros mystérieux. C’était pas mon anniversaire pourtant…
Je levai les yeux vers Aaron, me penchant pour l’avoir au maximum dans mon champ de vision. -« T’es sur que ça va ta tête ? T’es tout palot tu sais » Lui fis je remarqué, ma cigarette fumante au bout de mes doigts Je lui souris, attendant sa réponse. Si il me lâchais qu’il fallait allez a l’hôpital je l’achevais moi même c’était sur… | |
| | | Evey Daniels • Look On The Other Side
Nombre de messages : 121 Age : 35 Clan : Chachoune Côté : Bien Pouvoirs : Medium Date d'inscription : 05/03/2007
| Sujet: Re: The Sweet Healing of the White Wolf and his Kitten |PV| 30/6/2007, 17:31 | |
| L'arrivée de Lou dans la cuisine les avaient interrompu mais pour Evey, ça n'était que partie remise et elle avait bien l'intention d'avoir une longue conversation avec son colocataire. Elle savait qu'il n'était pas vraiment un adepte des longs discours mais quelque chose lui disait qu'elle aurait les réponses qu'elle désirait. C'était cette petite lueur de soulagement que la jeune femme avait perçu dans son regard qui la rendait si sûre d'elle. Evidemment il était effrayé, et à vrai dire elle aussi l'était un peu. Après tout, elle partageait depuis des semaines la maison d'un loup-garou… Mais elle était convaincue qu’au fond de lui, il se sentait probablement déchargé d’un poids énorme. Il n’aurait plus à se cacher devant elle puisque maintenant, elle savait. Aaron avait dit vrai, ses rêves lui servaient à tuer les aberrations de la nature telle que lui, sauf qu’elle ne lui ferait pas le moindre mal. Même si il était un loup-garou, il était en même temps Aaron, celui qui lui donnait des sobriquets idiots en rapport avec les 7 nains (sûrement le seul dessin animé qu’il avait du voir) et qui la surveillait toujours du coin de l’œil quand elle bavardait avec des jeunes hommes en ville. Elle le pensait incapable de faire le mal, du moins pas s’il n’y était pas contraint et forcé. Laferty avait raison, Aaron était quelqu’un d’humain, avec ses défauts et ses qualités, et il était bon.
Evey s’était remise à éplucher ses pommes de terre pour ne pas trop éveiller les soupçons de son amie, un sourire mystérieux essayant d’étirer ses lèvres. Un curieux sentiment de fierté l’avait envahie. Pas parce qu’elle avait apprit le secret d’Aaron tandis que Lou ne soupçonnait rien, mais juste parce que maintenant, elles allaient pouvoir enfin avancer et comprendre ce maudit rêve. Bon si c’était aussi parce qu’elle avait réussit à découvrir le secret d’Aaron et que maintenant, elle allait pouvoir mieux le comprendre. Son ‘état’ expliquait pas mal de chose et elle comprenait mieux pourquoi il agissait maintenant comme ça. Certains monstres étaient fiers de ce qu’ils étaient et ils utilisaient leurs capacités pour semer le chaos et la destruction autour d’eux. Aaron n’était pas de ceux là. Il semblait même avoir honte de ce qu’il était, comme elle-même avait eu honte de ses pouvoirs étant plus jeune.
Evey observa distraitement Lou s’installer sur les genoux de son petit ami, qui ne semblait plus qu’être l’ombre de lui même depuis quelques instant. La chasseuse sembla le remarquer car elle lui fit la remarque qu’il était très pâle, ce qui était vrai. A croire que c’était lui qui venait de voir un revenant… Aaron leva son regard un peu perdu vers sa petite amie et elle le vit essayer de lui adresser un sourire qui de là ressemblait plus à une grimace.
-"Non ça va." Répondit-il en se dégageant la gorge, mal à l’aise.
Lou fut évidemment très insatisfaite par sa réponse et elle lui jeta un regard sceptique et légèrement agacé. Evey décida alors d’intervenir pour venir en aide à son colocataire. Après tout, s’il n’était pas au meilleur de sa forme et était complètement à l’ouest depuis quelques minutes, c’était entièrement de sa faute.
-"En tout cas, il a bien meilleure mine que toi !" Rétorqua Evey en se parant de son regard réprobateur et de sa moue boudeuse habituelle.
Lou semblait en effet être passée entre les mains d'un groupe de catcheurs professionnels à qui elle aurait causé du tord... Sa lèvre avait été fendue et son visage était marqué par de nombreux coups qu'elle devait avoir reçu durant leur chasse de la veille. Aaron lui aussi semblait avoir prit quelques coup et notamment un sur le crâne puisqu’il arborait un superbe pansement. Pointant son couteau dans leur direction, elle utilisa son ton le plus menaçant.
-"La chasse à deux, c’est finit pour vous ! Maintenant je viendrai avec vous et cette discussion est close." Leur dit-elle d’un ton décidé, tandis que Lou levait les yeux au ciel d’un air agacé.
-"On était pas que tous les deux, y’avait Connor avec nous." Rectifia Aaron qui commençait à reprendre un peu du poil de la bête.
Le jeune homme avait passé ses bras autour de la taille de Lou et la tenait maintenant contre lui, le teint toujours aussi pâle mais l’air un peu moins perturbé.
-"Alors vous êtes vraiment nulles et vous avez vraiment besoin de moi." Leur apprit-elle d’un ton dédaigneux avant de déposer la dernière pomme de terre dans le plat. "Bon si vous voulez manger, il va falloir mettre la main à la patte. Aaron tu t’occupe du poulet. Lou rend toi utile et va mettre le couvert." Ordonna t’elle en se levant avec son saladier remplit de pommes de terre dans les mains. | |
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