Say goodnight, not goodbye... [PV Aaron]

Après l'attaque sur les quais, Aaron et moi étions rentré à la maison du Père laferty.
Abattu, fatigué et désemparé, nous avions marché en silence dans l'incertitude totale.
Je me sentais coupable d'avoir raté une telle occasion de supprimer le lycanthrope et d'achever ma mission, mais d'un autre côté le jeune homme qui marchait a coté de moi était en vie, et cela n'avait pas de prix.
Une fois a l'intérieur, le matin pointait son nez par dessus les toit du petit quartier résidentiel.
Aaron n'avait pas soufflé un mot et était directement monter se coucher.
Je savais qu'il aurait du mal a accepter cette situation pendant un long moment, mais un jour arriverait le moment ou il serait heureux d'être en vie.
Les jours passèrent, devenant une semaine entière sans que nous n'ayons aucuns signes de Warlick. Nous avions d'abord trouvé ça étrange puis après mure réflexion, j'en déduisit qu'il reculait pour mieux sauter.
D'après ce que j'avais pu voir de lui, Warlick était un être impulsif, fou et violent, mais d'une grane intelligence.
Il avait, a mon avis, opté pour la vengeance intelligente et préparait son plan dans son repaire, attendant le moindre de nos faux pas pour frapper dur et fort, pour nous anihiller dans la douleur plutot que de réagire avec colère et de manière irréfléchie.
Du moin j'espèrais que c'était cela, car un plan se dessinait dans ma tête, un plan qui nécéssitait du temps. Je n'aurais su dire le quel.

Aaron ne parlait que très peu, toujours en colère contre moi bien que moin virulant. J'en étais heureuse car je l'apréciais beaucoup.
J'allais devoir le laisser seul et je n'aimais pas ça, mais ici il était en sécuritée, di moins plus qu'ailleurs. Car aucun endroit n'étais vraiment sécurisant dans cette situation.

Au bout de 6 jours après l'attaque sur le port, la pleine lune arriva avec son lot d'inquietude.
Au fur et a mesure que les jours avaient passés, je sentais Aaron devenir de plus en plus nerveux face a cette nouvelle épreuve, cette nouvelle transformation.
J'avais voulu rester jusque là pour le soutenir, et aussi pour l'attacher et le détacher le matin venu...
Le jour de la pleine lune sembla passer comme un battement d'aile, et très vite, la lumière déclina dans une palette de pourpre et de rose, rendant le ciel presque sanglant...

La semaine qui venait de s’écouler avait parut à la fois très longue et trop court à Aaron.
Ses journées étaient monotones et il était constamment sur le nerfs, s’attendant à tout instant à voir débarquer Warlick et sa clique pour venir les massacrer dans la petite maison du prêtre.
Il n’était pas sortit une seule fois, passant son temps à regarder des films assommants d’un œil distrait, à manger, dormir ou attendre sur son lit que les heures défilent. Eviter Kara était aussi un boulot à plein temps. Il lui était reconnaissant de ne pas l’avoir laissé tomber mais malgré ses efforts pour lui être agréable…sa seule présence le mettait hors de lui.
Et puis vint la pleine lune.
Décidément cette semaine avait été trop courte…

Alors que le soleil entamait sa descente inexorable et que la nuit venait pointer, Aaron et Kara descendirent dans le plus grand silence jusqu’à la planque de Laferty.
Le jeune homme ne portait qu’un vieux jean sale, ne voulant pas risquer d’abîmer ses fringues dont le nombre commençait à s’amenuiser.
Sans broncher, il s’approcha du fond de la pièce éclairée faiblement par des néons suspendus dont le bourdonnement allait sûrement le rendre fou, et s’installa par terre devant les lourdes chaînes.
Kara s’accroupit près de lui et il la laissa faire ce qu’elle avait à faire sagement, évitant au maximum de croiser son regard désolé qui pesait sur lui.
Une fois qu’elle l’eu solidement attaché, elle ne s’attarda pas longtemps, lui adressant juste un dernier regard charger de tristesse, effleurant délicatement la joue pâle du jeune homme de sa main avant de remonter.

Aaron l’observa s’éloigner, son visage n’exprimant pas la moindre émotion. D’ailleurs il avait l’impression de ne plus en avoir une seule en réserve depuis quelques temps…ni colère, ni tristesse, ni rien. Tout ce qu’il voulait, c’était que cette nuit se termine au plus vite et que le soleil reprenne à nouveau ses droits sur la nuit.

Près d’une demie heure s’écoula avant que les premiers symptômes n’apparaissent.
D’abord les crampes d’estomac, puis le mal de crâne et bien sûr la faim...dévorante et insoutenable.
Bientôt, Aaron sentit ses os se déplacer et craquer sous sa peau, provoquant une douleur insupportable qui le fit hurler, puis il vit ses doigts s’allonger pour se transformer en deux pattes au pelage claire munies de griffes meurtrières avant que sa mâchoire ne se transforme elle aussi pour devenir une gueule béante et pleine de dents d’où s’échappaient des hurlement bestiaux de frustration et de colère.
Il avait faim...


Lorsqu’il ouvrit les yeux, Aaron était allongé par terre, sa joue reposant sur le sol froid de la pièce aux murs métallique. Il n’était plus attaché et ce devait être le matin.
Il se redressa maladroitement, le corps courbaturé, l’estomac vide et douloureux.
Mais il préférait ça de loin.
Le jeune loup venait de vivre sa seconde nuit de transformation et ça avait été tout aussi pénible que la première fois.
Kara lui avait descendu un t-shirt et il l’enfila avant de remonter lentement, éteignant la lumière derrière lui après jeté un regard vide aux chaînes soudées au mur qui l’avaient empêché de tuer un autre innocent durant la pleine lune...

Il gravit les marches avec lenteur et se dirigea vers le salon où il comptait bien s’installer sur le canapé pour en plus en bouger avant une heure ou deux. Et puis avec un peu de chance, cette bonne vieille Kara qui faisait tout pour se racheter lui préparerait un bon petit déjeuné.
Mais lorsqu’il entra dans le salon, le jeune homme se figea un instant.
Kara était là, assise tranquillement sur le large fauteuil où s’installait Laferty de son vivant, et qu’elle avait déplacer pour le mettre juste devant la fenêtre. C’était là qu’elle passait le plus clair de son temps depuis une semaine.
Le jeune homme fourra ses mains dans ses poches, s’appuyant négligemment contre le chambranle de la porte.
Kara fixait l’extérieur de son air serein habituel ne semblant pas l’avoir remarqué. Lui en revanche remarqua très vite la valise qui se trouvait près d’elle et qu'elle avait du dénicher dans le bordel de Laferty.
Aaron fronça les sourcils mais resta silencieux un moment, son regard allant de la mallette brune à la jeune femme au visage impassible.
Après quelques secondes, jouant les indifférent, il se risqua à rompre le silence qui régnait dans la maison.

-"Tu vas quelque part ?" L’interrogea t’il avant de renifler bruyamment, passant une main dans ses cheveux en bataille.

Lorsque j'attachai Aaron dans la cave de la maison, il n'émit aucun son tendis que son regard morne restait porté dans le vague.
Après l'avoir sanglé je lui éffleurai la joue puis quittai l'endroit, le coeur lourd, le laissant en tête a tête avec son double animale.
Au bout de quelques longues minutes, lorsque les rayons de lune commencaient a lècher la terre, des cris de douleur se firent entendrent.
Ceux-ci se muèrent alors en hurlement de haine et de colére frustrée qui furent difficiles a supporter.
Cela dura toute la nuit, et je dus me faire violence pour ne pas me précipiter en bas pour achevée les souffrances terribles du jeune homme.
Lui avoir sauver la vie pour tout ceci me parut soudain bien idiot.

Au petit matin, alors que l'aube grandissait enfin dans le ciel sans nuage et que les cris avaient enfin totalement cessé, j'étais dessendu dans la cave et l'avais trouvé profondement endormit. Je l'avait détaché et avait posé non loin de lui du linge propre.

Après cela, je retournai à l'étage pour préparer mon voyage.
Deux bonnes heures plus tard seulement, alors que j'attendais patiemment le garçon, celui-ci arriva tendis que je me tenait comme j'aimais tant devant la fenêtre pour regarder le ciel ou passait l'un de ces étranges engin volant qu'on appelait avion.

Aaron, après un silence, finit par m'interroger sur les raisons de ma valise.
J'avais pris ma décision il y a quelques jours déjà mais je ne lui en avait rien dis, ne voulant pas que quiconque me dissuade.

-"Comme tu peux le voir oui" Lui répondis je calmement
Je le vis se renfrogner immédiatement. Sans doute pensait il que je l'abandonnais à son sort moi aussi. Je décidai donc de lui exposer mon plan en détaille, lui expliquant aussi les intentions que je présumaient de la part Warlick.
Et je luis fis ensuite la promesse de mon retour.