Sitting in the darkness, waitting for a sign [PV]

J'étais assise dans le petit salon encombré de la maison du Père Laferty.
La seule source de lumière provenait de la fenêtre dont les rideaux étaient ouverts, laissant apparaitre un levé de soleil pâle et doré.
Les rayons timides du jeunes soleil pénétraient dans la pièce et venait s'écraser sur le vieux planché de bois de la pièce, faisant brillés les milliers de petits grins de poussières dans l'air immobile.
L'odeur du papier plânait tout autour de moi tendis que je gardais mon regard fixé sur la rue au dehors où commencaient à s'amasser les voitures qui passaient de plus en plus fréquement à mesure que le monde s'éveillait.
J'étais là depuis des heures, assise sans bouger dans la nuit, telle la statue que j'étais la plus part du temps.
J'avais réfléchis tout ce temps aux récents évènements qui s'étaient enchainé depuis mon réveil dans cette si étrange époque.

J'avais été réveillée par le Père laferty, qui peu de jours après cela, avait perdu la vie. Après avoir appris cette information, je m'étais sentie comme l'héritière de son combat. Pour que son âme rejoigne les cieux, il fallait que je termine sa tâche, coute que coute.
J'avais ensuite rencontré Liam. Il s'était avéré être plus qu'il ne semblait être. Il était l'un des descendant des gardiens qui avaient veillé sur ma race depuis des générations.
Ensuite était arrivé le jeune Aaron, que nous avions envoyé dans l'entre de la bète dans l'espoire de plus d'information sur les trafique beliqueux du lycan, Warlick, la cause de tous ces évènements.
Et depuis maintenant plus d'un mois nous étions resté sans nouvelle de lui malgré le téléphone portable que Liam lui avait fournis.
Nous avions attendu ses appels, et avions essayé de le joindre à maintes reprise, mais jamais aucunes réponses ne s'étaient annoncées.
Liam en était arrivé à pensé qu'Aaron était soit devenu fidèle à Warlick, soit mort.
D'un côté, la situation portait à le croire, mais d'un autre je ne pouvais m'y résoudre, je me refusais à y croire. Et j'avais continuer d'attendre patiement sans faillir.
Liam n'avait pas eu cette patience et il s'était de plus rapproché de cet homme si mystérieux qui disait connître son père et être lui aussi un gardien.
Hier, dans le courant de l'après midi, il était revenu d'une de ses petite réunion avec ce Johnny qu'il voyait de plus en plus souvent pour m'annoncer que celui-ci l'avait inviter a venir suivre une formation poussée pour devenir un meilleur gardien. Liam avait accepté et désirait que je parte avec lui.
J'avais bien évidement refusé cathégoriquement cette alternative. j'avais juré à Aaron que je resterais dans les environs pour le secourir en cas de besoin et tant que je n'avais pas obtenu la preuve formelle de sa mort, rien ne me ferais bouger. Surtout que fuire Cleveland irait contre tout ce qui me caractèrisait. je devais remplie ma mission, rien ne m'en écarterait. Pas même Liam.
Il s'était mit dans une colère noire et avait claqué la porte. je n'avais pas chercher à le retenir et il ne s'était pas retourné.
Je n'éprouvait aucuns regrets pourtant. Evidement il allait me manquer, mais il était encore bien trop immature pour m'assister dans ma tâche et je préfèrait qu'il s'éloigne pour poursuivre seule.

Je pris une grande inspiration comme pour chasser les dernières traces de tension qui étaient en moi et me concentrai uniquement sur la beautée simple du levé de soleil qui déployait ses couleurs devant mes yeux.
Ce genre de spectacle me manquait durant mes longs sommeils. Chaque moment passé éveillé était un plaisir et une découverte et je ne voulais pas que tout ceci soit gâché par le regrets et la tristesse.
Je m'accordais juste peut être un peu de mélancolie...

Soudain, un son étrange me sorti de mes rêveries silencieuses pour me ramener sur terre, ou plutot sur le plancher grincant du salon de la maison.
Je tournai un regard intrigué tout autour de moi alors que ce son aigû se remettait à résonner dans la maison à intervale régulier.
Je me rappelait enfin des instructions de Liam lorsqu'il était encore présent et qu'il tenbtait vainement de m'expliquer les subtilité de la technologie moderne qui continuait de m'échaper malgré mes progrès flagrants.
Je me levai lentement et ballaidai mon regard sur les meuble pour trouver le cornet.
Je m'avancai jusque dans la petite cuisine et le trouvai posé sur un journal, sur la petite table de bois.
Je m'en saisi doucement et l'observai comme si ce seul geste allait pouvoir le fair taire.
Evidement il continuait de déverser ses bruits artificiels.
Je pressai alors le petit bouton vert. C'était souvent ce qu'il fallait faire sur les appareils electriques.
Je posai ensuite lentement le combiné sur mon oreille, les sourcils froncés dans une expression intriguée et attentive, et attendit que quelqu'un se manifeste, n'étant pas certaine d'avoir efectuée la bonne manipulation...

Aaron qui était éveillé depuis plus de dix minutes déjà, les bras croisés sous sa nuque à contempler le tissu pourpre du lit à baldaquin de la chambre de Mariza, se décida enfin à se mettre debout.
Il prit ses précautions pour ne pas risquer de réveiller la jeune femme qui était étendue à ses côtés, blottit contre son torse nu. Le jeune homme l’écarta délicatement et alors qu’elle poussait un gémissement plaintif et commençait à s’agiter, il caressa doucement sa joue, dégageant une mèche de ses cheveux ondulés de devant son visage lui soufflant de se rendormir, ce qu’elle fit.
Poussant un léger soupire de soulagement, le lycan se glissa hors du lit et il se dirigea à pas de loup vers la petite chaise en bois qui s trouvait dans un coin de la pièce et sur laquelle était posée sa veste en cuir fétiche.
Jetant des regards craintifs vers Mariza pour s’assurer qu’elle était toujours profondément endormie, il s’en saisit et fouilla dans les poches jusqu’à trouver ce qu’il cherchait.
Le portable que Liam lui avait confié avant qu’il n’arrive ici près d’un mois plus tôt.
Aaron ne s'en était pas servi une seule fois depuis tout ce temps et à vrai dire, ça le faisait vraiment chier de devoir s'en servir aujourd'hui.
Mais il fallait qu'il mette ses rancoeurs de coté et qu'il les joigne pour leur transmettre ces informations.
Il touchait au but et il allait avoir besoin de leur aide maintenant.
Seul, Aaron n’arriverait pas à venir à bout de Warlick.
Il avait un moment cru pourvoir y parvenir mais ce qu’il s’était une semaine plus tôt lors de la venue de Booomer l’avait persuadé du contraire. Il n’était pas taille face à Warlick et n’avait rien pu faire pour l’empêcher de faire du mal à Mariza.
Le jeune homme posa un regard chargé de tristesse vers la jeune femme ave qui il partageait sa couche depuis son arrivée. Il avait du mal à se l’avouer mais s’il faisait ça, c’était en partie pour elle aussi. Pour que Warlick ne puisse plus jamais lui faire subir les tortures qu’il lui avait fait enduré. Ce salaud ne poserait plus jamais ses sales pattes sur elle ! Aaron s’en faisait la promesse.
Cette pensée ne fit qu’accroître encore sa détermination et Aaron ouvrit le clapet du cellulaire qu’il avait entre ses mains et il garda son pouce appuyé un long moment sur la touche « 1 » du clavier.
Après quelques secondes, le numéro de la maison de Laferty apparut sur l’écran et après avoir poussé une longue inspiration pour se donner du courage, Aaron porta l’appareil à son visage, se mordant nerveusement la lèvre tout en veillant à ce que Mariza ne se réveille pas.

Les secondes s’égrenaient inlassablement et les sonneries se répétaient, mettant ses nerfs à rude épreuve. Bordel de merde qu’est-ce qu’ils foutaient !
Heureusement qu’il n’était pas dans une situation périlleuse hein ! Parce qu’avec la lenteur dont ils faisaient preuve pour simplement décrocher ce putain de télépon…
Les sonneries cessèrent soudain de raisonner et Aaron entendit le petit ‘clic’ significatif.
On venait de décrocher.

Le jeune homme qui ne quittait pas le visage endormit de Mariza des yeux patienta quelques instants, attendant que son interlocuteur prenne la parole mais seul le silence lui répondit. Il su presque immédiatement qu’il avait à faire à Kara.
Ravalant sa haine et essayant de ne pas prêter attention aux divers sentiments qui le submergeaient, il commença à parler d’un ton bas pour ne pas se faire repérer.

-"Kara c’est Aaron, je ne peux pas parler d’ici il faut qu’on se rejoigne quelque part. J’ai des informations." Exposa t’il brièvement, espérant qu’elle pouvait l’entendre correctement malgré son ton très faible. "Rejoignez moi ce soir à 22h dans la Cathédral. 22h, ce soir." rRépéta t’il par sûreté avant de couper court à la conversation, remarquant du mouvement dans le lit.

Mariza était en train de se réveiller.
Le jeune homme se retourna rapidement pour fourrer le mobile dans la poche de sa veste et quand il se retourna vers le lit, la jeune louve s’était redressée sur ses coudes et l’observait sans ciller.

-"Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ?" L’interrogea t’elle en le dévisageant avec attention.

-"J’arrivais pas à dormir." Répliqua Aaron dans un haussement d’épaules négligé en essayant de ne pas paraître suspect.

Il espérait qu’elle n’entendrait pas son cœur qui battait la chamade et qu’elle ne remarquerait pas que ses mains étaient légèrement tremblante…

-"Tu ne veux pas venir près de moi ? Le soleil vient à peine de se lever, on a toute la journée devant nous." Susurra t’elle, une lueur gourmande au fond de ses yeux bleus.

Le sourire d’Aaron s’élargit et oubliant pour un instant le coup de fil qu’il venait de passer, il s’approcha du lit et vint couvrir le corps nu de sa partenaire de baiser torride avant de faire l’amour avec elle.
Ils avaient toute la journée devant eux oui.
Et ça lui laissait pas mal de temps pour réfléchir à ce qui allait se passer ce soir quand il retrouverait Kara et Liam…