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 No need to pray {PV}

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Alkador
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MessageSujet: No need to pray {PV}   No need to pray {PV} Icon_minitime21/8/2007, 00:33

Si le monde avait été un orchestre, les monstres auraient été les fausses notes. Leur regard ne transmet aucune émotion sincère, ils se fondent dans l’ombre comme tout ce qui est mauvais, comme tout ce qui est rejeté. Il n’y a que les musiciens coupables qui aperçoivent les fausses notes dans une symphonie, et dans un monde de fous il n’y a que les monstres qui sentent leurs pareils.
Les pieds errants, les gueules puant le sang et la désolation, il n’y a que les vampires qui sentent les vraies odeurs des meurtres. Les humains s’habituent à leurs odeurs, les animaux peuvent la dissimuler, mais les monstres… les monstres ont bien essayé d’enlever de leur corps cette fine plaque de sang à jamais immaculé dans leur peau, tout en sachant que c’est impossible. On cohabite avec cette odeur e meurtre ou on devient fou.
Jamais, jamais il n’a accepté cette odeur là. Alkador se souvenait encore de son odeur d’humain. Cette infecte puanteur qui sortait se ses blessures de guerre et maintenant il n’y a qu’une large fleure noir lorsqu’un pieu transperce son corps. Il se souvient encore de cette sueur grasse et sale qui coulait sur son dos après un combat, son front mouillé mêlé à la poussière lui donnait un teint jaune et vivant. Et désormais il n’était plus qu’un flocon de neige errant à l’abri du soleil.
Rampant comme un verre, il traversait le pont qui semblait crier sa fatigue. Tellement de gens lui ont marché dessus, et les insultes et les crachats…et l’esclavage éternel de ceux qui croient encore aux Cieux et eux Enfers.
Son ancienne vie d’humain, là bas où les vieillards criblés de coups regardaient leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes lui semblait douce. Il n’avait que l’odeur du mal et de la destruction, sa peau restait jaune et jamais il n’aurait pensé devenir autre chose qu’un squelette. C’est bien pour cela, c’est bien parce qu’il avait trop peur de mourir qu’il fut condamné à l’esclavage de la terre.
Ses mains en ruine parcourraient le bord frileux du pond. Tellement de gens l’ont serré. Humains qu’ils sont, ils ne s’imagineront jamais la douleur qu’un sabre provoque lorsqu’il joue, en tournant sur votre échine.
De l’autre côté du pond, il y avait de la verdure, sombre avec le couché du soleil, avec des traces rouges, comme si un meurtre était attendu dans ce coin où même les chiens ne s’y aventureront.
Alkador aime cette couleur à en mourir, il n’y a que l’odeur qui lui est associé qui l’irrite.
Dans l’air, des papillons parfumé volaient comme des cendres. La fragrance étant celle un monstre. Il n’y avait pas lieu à l’erreur. L’arôme de cigare et celle de parfum de luxe suggérait que c’était une de ces bêtes qui croyaient encore au Cieux et aux Enfers.
Alkador frémit dans son propre lacement.
Le silence interrompu par des soupirs, et tous ces rires irréels virevoltant dans les aires, moqueries et folie des grandeurs lui donnait une impression de déjà vu.
Qu’est ce qui est pire que les esclaves ensanglantés ? Ce sont leurs maîtres…
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Warlick
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MessageSujet: Re: No need to pray {PV}   No need to pray {PV} Icon_minitime22/8/2007, 02:40

Lorsque Warlick avait entre ouvert ses épais rideaux de velours violet, il avait posé ses yeux d’un noir d’encre et mort sur une campagne rougeoyante. Le soleil couchant déversait ses rayons sur les cimes des arbres qui se trouvaient en contre bas.
Il fut tiré de sa contemplation pensive par des hurlements à l’étage du bas, des cris bestiaux qui faisaient résonner les murs.
Nullement impressionné, le vieux loup leva les yeux au ciel d’u air blasé et s’écarta de la grande fenêtre pour marcher d’un pas traînant vers le centre de la pièce ou une immense table de marbre sombre trônait fièrement.
Autour de la table étaient affalé sur des siège et des fauteuil tout un flopée de jeune gens, beaux et a l’air blasé qui fumaient le narguilé tout en buvant de l’alcool.
Aucun d’eux ne parlaient, tous perdus dans les brumes de leurs rêveries éveillées.
Une épaisse fumée planait sur la pièce, et une odeur âpre de fumée flottait, rendant l’atmosphère lourde.

Une sorte d’ennui mortel avait imprégné tout autour de lui. Il semblait entouré d’une énorme masse cotonneuse d’ennui qui refusait de disparaître malgré tout l’alcool qu’il avait avalé.
Comme pour accompagnée ses pensées aigries, il saisit une bouteille de champagne de qualité des mains d’une jeune femme endormie sur la table de marbre glacée, ses long cheveux d’un blond cendrée ondulant sur la table comme des serpentins dorés.
Il en avala de longue gorgée sans que cela ne lui semble fort.

Lorsqu’on avait plus de 400 ans, on avait tout essayé, tout testé, tout vu, il fallait allez toujours plus loin pour ressentir a nouveaux ce souffle frai de la découverte et de l’aventure.
Après autant de temps sur terre, le vieux loup était blasé de tout et la colère a elle seule lui emplissait le cœur.
Il soupira après une longue gorgée d’alcool et observa la bouteille avec dédain. Une bouteille de champagne a plus de 200 dollars …

Avec un petit rire rauque, il leva le bras et la jeta sur le sol avec violence.
Personne ne réagit dans la pièce, ni même aux nouveaux hurlement qui provenait de l’étage du dessous. Plus rien ne semblait atteindre ces êtres éteints.
Cette maison le rendait malade, ou était ce l’alcool et les drogues ?

D’un geste agacé, il défit le plus haut des boutons de sa chemise pourpre pour pouvoir mieux respirer.
Il tournait en rond comme un fauve en cage. Il avait les femmes, il avait l’argent, il avait la domination, il avait le manoir, il avait les œuvres d’art, il avait une vie éternelle, et pourtant… tout tournait en cendre, plus rien n’avait de saveur, plus rien à part le rouge qui caressait les arbres feuillus et verts.

Un grognement rauque se mit alors à monter du tréfonds de sa gorge pour se muer en grondement puis en hurlement bestial.
En quelques secondes à peine, son crâne c’était fissuré pour donner vie a son immense mâchoire animale, ses deux puits noire et sans fond avaient disparu dans ses orbites, pour laisser apparaître deux billes fielleuse et jaunâtre, comme de la bile. Ses bras musclés s’étaient changés en deux puissantes pattes, déchirant les manches de sa chemise si chics.
Ses deux jambes s’étaient élargies, fissurant le pantalon de marque.
Il n’était plus un homme, il n’était pas encore au plus haut point de sa transformation. Il se situait entre ces deux stades.

Avec une puissance sans nom, tendit que tous commençaient a sortir de leur torpeur, se demandant ce qui arrivait au patron, il agrippa l’une des chaise de métal sur la quelle était assis un jeune homme a crête pour la soulever sans effort et projeter le tout contre le mur. Il sauta alors sur la table pendant que tous s’écartaient avec terreur, fuyant l’une des nombreuses colères du vieux loup.
La jeune fille a qui il avait prit la bouteilles n’avait pas été assez rapide et elle avait été éjectée d’un simple coup de patte sur le carrelage noire et brillant.

Il se dressa sur ses deux pattes arrière, resserra ses deux énormes poings, pour les abattre ensuite avec puissance sur la table de marbre.
Puis il bondit sur le sol, dérapant sur les dalles lustrées avec soins puis s’élança comme un fou vers la même fenêtre par la quelle il observait le soleil couchant quelques minutes auparavant.
Il bondit et traversa le verre dans un concert de craquement aigus et de pluie de verre brisé.

Il atterrit lourdement 3 étages en dessous dans l’herbe humide et grasse.
Le loup garou au pelage noire qui apparaissait a quelques endroits sur le corps mi humain mi animal du maîtres des lieux s’élança comme un fou vers la grille pour ensuite la franchir sans encombre d’un bon spectaculaire et s’enfoncer ensuite dans les bois a une vitesse folle.

Le vent fouettait son visage et les troncs sombres des arbres de la forêt environnante défilaient avec rapidités autour de lui.
La lumière chaude qui déferlaient partout allongeait les ombres du bois et lui donnait un visage différent que lorsqu’il sortait la nuit comme a son habitude.
Il se rappelait avec plaisir des courses folles durant des nuit entière il y a de ça quelques centaines d’année. Aujourd’hui il était difficile de se sentir aussi libre dans ce monde étriquer et surveiller.
La foret elle, était restée la même, elles étaient toutes les mêmes, ancienne et brutale, tout ce qu’il lui fallait.

Dans un dérapage majestueux, il fit gicler un peu de terre et de feuilles mortes puis se redressant il huma l’air.
De l’eau a proximité, et cette course lui avait donné soif.

Doucement, il reprit son apparence humaine, se redressant de toute sa hauteur humaine pour ensuite craquer sa nuque et sa mâchoire avec bruit.
Sa chemise était encore entier, mis à part les manches qui partaient en lambeaux.
Il émit un petit rire et plongea la main dans l’une des poche de son pantalon qui avait lui aussi subit des changements.
Il en ressortit un cigare qui avait mauvaise mine maltraitée par la course dans les bois.
Il s’en fichait pourtant, d’un geste sur il plongeât a nouveau la main dans sa poche pour en sortir une unique allumette qu’il craqua sans mal sur sa joue rugueuse de poils drus.
En quelques bouffées sur la flamme vacillante son cigare cassé s’alluma enfin. Il jeta l’allumette par-dessus son épaule pour ensuite se diriger vers le cous d’eau qui ne devait pas être plus loin que la petite bute devant lui a 30 mètres.
Il pouvait entendre son clapotis régulier chantonner non loin.
Il fit quelques pas et reconnu l’endroit. Il savait qu’il y avait un pont quelque spart sur la gauche. Il suivit donc son instinct et q’y dirigea a pas lent, les mains dans les poches, l’œil torve, la démarches nonchalante.

Il s’arrêta alors tout net. Malgré l’odeur humide et renfermée de la forêt et de la petite rivière et malgré l’odeur de son cigare, de l’alcool ingurgité et de son eau de Cologne, une nouvelle odeur vint s’ajouter au florilège olfactif.
C’était une odeur étrange mais pourtant bien connue de lui. Celle du sang et de la pourriture, une vielle odeur froide qui faisait penser à la mort.

Un faible sourire éclaira son visage marqué puis il poursuivit sa route, s’attendant à une nouvelle rencontre des plus intéressante qui allait enfin un peu pimenter sa longue vie faire de déception et d’ennuis.

Il descendit la petite bute et s’approcha du pont.
Là ce trouvait déjà un homme. Grand, cheveux sombre et teint maladivement pâles.
Il sut immédiatement que celui là n’avait rien d’humain. Ce n’était pas rassurant pour autant. Au royaume des monstre il n’y avait ni de loi ni de respect et rien ne pouvait laisser présager une quelconque réaction chez l’inconnu a l’odeur de sang.

Le soleil dissimulait ses rayons, les gardant jalousement pour d’autre, les laissant dans le sombre naissant de la nuit qui ne tarderait plus.
Une fine brume commençait à s’élever lentement au niveau des chevilles. Le silence n’était troublé que par le doux clapotis de l’eau qui coulait sans jamais s’arrêter.

Voyant que l’homme en face de lui ne se décidait pas a bouger il décida de faire le premier pas, ne le quittant pas des ses yeux redevenu noirs.
Il fit quelques pas sur le pont, soutenant le regard profond mais glacé de son vis-à-vis et ses pas craquèrent sur le bois humide et ancestral.
Ce visage lui était étrangement familier, comme souvenir fantôme d’une vie passé déjà lointainement oubliée…

Il plissa les yeux et s’adossa avec détachement sur la vielle barrière pourrie du pont ou ils se trouvaient tout deux.


-« Ce visage, je le connais... » Grogna t’il sur un ton impériale « Qui est tu étranger … que je sache qui j’égorge… »
Il rit a sa propre blague qui n’en était en fait pas une, pourtant ses deux yeux sans fond n’exprimaient aucune joies.
Il attendit la réaction de l’autre avec impatience…
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MessageSujet: Re: No need to pray {PV}   No need to pray {PV} Icon_minitime22/8/2007, 13:11

Comme dans une comédie grecque, le vampire fit face au loup. La lumière maladive du soleil donnait des ombres descriptives et poétiques à l’ancien et une lueur étrange dans le regard du ‘jeune’. Alkador n’était pas vraiment étonné. Peu de choses pouvaient atteindre les pourritures lui servant de cœur, trop de gens l’ayant déchiré et humilié. Et dans ses yeux on voyait à peine cette lueur de colère qu’il avait, il n’y a pas si longtemps. Seulement 400 ans s’étaient écoulés et voilà déjà l’étonnement dans le regard de l’ancien Maître voyant son esclave vendu.
‘Piotr’ et le vampire ne fit qu’articuler, que déjà le soleil disparut totalement laissant place à aux lucioles mortes. Le vampire dévisageait, le loup tremblait ; et lorsque le loup s’avança, le vampire frémit. A travers sa mémoire huileuse, Alkador n’avait pas oublié, pas encore ce jeune loup, si vieux devant ses yeux. Un sourire mystique orna ses lèvres blanches. Pas vraiment un sourire de joie, pas vraiment. Juste quelque chose qui tend vers l’infini, là bas où la mort repose.
- Tu as mûri, Piotr, je te croyais mort mais tu enfume toujours le monde avec tes cigares…

Les mots virevoltèrent, dansèrent une valse ou deux pour enfin atteindre comme à travers les siècles les oreilles du loup qui avait déjà tout entendu à l’avance.
Ils tremblaient.
Pas vraiment de peur, pas vraiment à cause des souvenirs de ces jours et ces nuits à soumettre le vampire aux ordres du loup. Par vraiment de crainte de redevenir esclave d’un loup ou maître d’un vampire.
On n’aurait sut dire, le quel était plus terrible, mais personne n’oserait les mettre à égalité.

Warlick voyait, Alkador avait vieillit. Sa peau restait toujours aussi fraîche et morte, ses joues creuses comme des tombes mais ses yeux avait reprit de la tristesse. Les papillons de nuit, cette lave coulant de colère que le loup avait l’habitude de voir n’était plus que de la roche tiède. Il semblait si maladif que le loup se réjouissait presque de savoir la vraie force que renfermait ce corps squelettique.
Les ombres n’étaient que pour eux deux et les bruits s’enfuirent et le vent mourut. Il n’y avait que ce souffle inhumain qui dansait avec les cheveux du monstre et les vêtements de la bête.

Alkador voyait, Warlick avait vieillit. Sa peau restait toujours aussi sauvage et son souffle toujours
aussi mauvais mais ses yeux étaient repris de lacement jaune. Comme après un long sommeil de rêves accomplis.
Il n’y avait pas grande chose qui les séparait. 200 ans à peine et quelques différents instincts. Un vie d’humaine sanglante, une vie de monstre dégoûtante… mais ils ne se ressemblaient pas. Pas le moins du monde. Et personne ne saurait dire pourquoi.

Pas de Lune cette nuit là. Comme si elle s’était attendue à cette rencontre ! Trop effrayé ou peut-être trop lasse. Elle en a assez de ces petits jeux minables entre monstres.
Qui est le plus fort ? Cela compte vraiment ? Vraiment, est-ce que quelqu’un en a à faire quelque chose de la force d’un monstre ? On le craint mais se soucie-t-on vraiment de sa puissance…

Qui est le plus ancien ? Mais qui vous croira, pauvre fous que vous êtes. A travers les siècles vous traînez votre pauvre carapace dégoûtante… Et à quoi bon ? Pour qu’un jour sans importance vous vous rendiez compte que l’ennui vous prend à la gorge, vous étouffe sans que vous puissez user de cette Grande Force dont vous semblez si fiers.

Les monstres, les véritables, ceux qui rampent à travers les âges n’ont plus que l’ennui. Et l’éternité leur rend visite de temps en temps pour se moquer et se frotter à leurs corps comme une catin trop vieille pour être payé.

Il n’y a pas de véritable monstre qui se ressemble et pourtant ils se comprennent. Et ils se haïssent car il n’y a qu’eux qui savent à quel point c’est dur, à quel point c’est pénible et douloureux de se rappeler, de la mort qu’ils ont raté ou d’imaginer la fin glorieuse qu’ils n’auront jamais.

Il y a quatre cents ans, Alkador était comme l’autre. Combattant l’ennui car six cent ans c’est beaucoup trop long pour réaliser ses folies des grandeurs. Il y a deux siècles, le vampire était comme le loup et c’est à cet âge que le Nosferatus s’était laissé soumettre pour combler son ennui.
Warlick, est-tu devenu esclave de l’ennui ? Vas-tu te soumettre pour l’as fait cette pourriture de vampire ?
Les question chantonnent dans les airs.
Il fait froid.
Warlick, trembles-tu ?
Le vampire sourit car il n’a que ça à faire. Le loup est grand, le loup est beau. Il est dans l’apogée de son existence. Bientôt il ne serra qu’un verre, qu’un fou errant de pond en pond comme le vampire.
Peut-être l’éternité lui laissera encore 100 ans pour combattre l’ennui avait de lui rire au nez et lui crier que personne n’a jamais gagné cette guerre.

« Flash Back »

Le loup aimait à mourir écraser ses mégots sur les yeux du vampire. Etait-ce juste par divertissement ou juste par jalousie. Les yeux du Nosferatus brillaient beaucoup trop fort il y a 400 ans, tout juste comme ceux de Warlick aujourd’hui.
C’était l’époque des châteaux et du vin, de la poésie et de la belle débauche. Dans le pays sans nom, le vampire devient esclave.
- Tu l’auras voulut Nosferatus. Il n’y a que les forts qui savent comment traiter l’Eternité !

Le loup brillait. Et lorsqu’il déchargeait ses fusils dans le crâne du vampire pour le faire obéir, il riait. Avec un rire sucré.
Sur le sol froid fait de roche de volcan, le Nosfératus gémissait des heures entières jusqu’à reprendre forme. Et Warlick riait parce qu’il n’avait rien d’autre à faire.
On avait longtemps entendu la légende du monstre immortel qui devient esclave car il n’a rien d’autre à faire. Mais quel était le véritable espoir, si on puisse se permettre d’utiliser ce mot pour une bête.
De toute façon, personne n’avait jamais demandé au Nosferatus pourquoi il aimait le rouge, c’était évident. Personne ne lui avait demandé pourquoi détestait-il autant Dieu.

Au début, lorsque le maître du château était le loup qui avait transformé Piotr, Alkador entraînait le jeune loup avec ce qu’il appelait ‘l’entraînement spécial’. Mais ce n’était qu’un prétexte pour tout casser dans le château. C’était juste un jeu, « attrape-moi si tu peux » ! Et je jeune loup courrait après le vampire, haineux de ne pas pouvoirs le rattraper.
Lorsqu’enfin le jour où la vitesse espiègle du loup-garou dépassa celle du suceur de sang, arriva, Warlick fut le plus étonné.
- Lâche-moi maintenant ! Lui avait dit le vampire en lui jetant un regard moquer.
- Non !

Il jubilait trop pour laisser passer ce moment si vite. Enfin il l’avait prouvé. Il était plus fort. Il était meilleur.

- Lâche-moi maintenant, ou je le ferais par la force…
- Je le ferais à une question. Dis-moi c’est quoi ton vrai nom ! J’ai demandé au Chef des tas de fois, mais il ne veut pas me dire. Dis-le moi!

Plus tard, lorsque le vieux loup du château mourra et que Warlick monta à la tète de la petite bande, il appelait son chien, son vampire, Nosferatus. Bien ceci n’était pas son véritable nom.
Il écrasait ses mégots sur son corps et il aimait à le torturer, oubliant cette nuit où le vampire lui avait confié son véritable nom.

[Fin du Flach Back]

THE END
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MessageSujet: Re: No need to pray {PV}   No need to pray {PV} Icon_minitime23/8/2007, 18:40

Ils étaient restés là, les yeux dans les yeux, deux billes jaunes plantés dans deux billes noires. Une sorte de bataille silencieuse et énigmatique.
Ce ne fut que lorsque l’homme avait ouvert la bouche que le loup garou avait enfin su.
Ses souvenirs étaient remontés à la surface comme une vague fétide, du tréfonds de sa mémoire morte.

Le vampire. C’était lui. Comment avait il pu douté, hésité, ne serait ce qu’une seconde ?
Maintenant que sa voix glacée qui semblait venir des profondeurs avait résonné à ses oreilles, il pouvait voir.
Ces yeux morts et étranges, ce regard vague et lointain, comme voilés par les nimbes, cette peau blafarde, comme une couche de cire qu’on aurait coulé à même son squelette.
Maintenant qu’il ressentait cette certitude écrasante, un faible sourire étira ses lèvres, laissant paraître deux canines d’un blanc nacré.
Le Nosferatus…

Après autant de temps, après toutes ces années, ils se trouvaient à nouveau face à face, comme jadis.
Deux puissances opposées et pourtant similaires qui s’affrontaient dans le calme de la forêt plongé dans la nuit fraîche et sans lune.
Seul le clapotement régulier du petit cours d’eau venait troubler le calme de leur contemplation respective, comme une chanson composée par la terre elle-même, comme si la nature tendait a apaisé leurs deux esprits bouillonnants de colère et de haine, de soif de sang. Comme si elle espérait vainement empêcher l’affrontement inévitable.

Car c’était certain, aussi certain que le jour succéderait à la nuit, la bataille était inévitable, inébranlable, inexorable.

Le vieux lycanthrope avança d’un pas encore, le son grinçant des planches sous ses pas résonant autour d’eux.
Avec une lueur d’amusement dans le regard et sans le quitter des yeux une seconde, Warlick adressa un salut grandiloquent au vampire des vampires, comme il était coutume de faire à l’époque ou leurs vies respectives s’étaient croisées.

Il laissa échappé un petit rire démens, puis jeta sa cigarette consumée dans l’eau.


-« Mon vieux suceur de sang… j’aurais parié mes canines que l’un ou l’autre de ces stupides humains t’auraient mit la main dessus et que tu avait terminé ta misérable existence au bout d’un pieu, un oignon dans la bouche… comme un porc farcis… n’est ce pas comique ? Mon Nosferatus… le porc farcis » répéta le loup garou comme un cracha de dégoût « Mais finalement je suis bien content de l’incompétence des mortels … je vais pouvoir arracher la pourriture qui te sert de cœur de mes propres griffes… en souvenir du bon vieux temps »

Puis il rit. Il rit comme si tout cette situation si étrange était d’un comique désopilant, une énorme farce.
Et pourtant c’était bon d’avoir une occasion de se souvenir. De se souvenir de l’époque d’or ou sa race faisait lois sur les terre d’Europe, se souvenir du temps ou lui et les siens pouvaient attaquer les villages, mettre a feu et a sang les pauvres populations, déchiqueter toutes ces générations de pouilleux qu’il avait en horreur, se souvenir dans grandes fêtes et de la musique et des châteaux et des femmes et des étendues herbeuses sans aucune vie a l’horizon ou ils pouvaient courir sous leur vraie forme sans d’yeux témoins.
Aujourd’hui tout avait changé, et pas seulement les gens, l’époque, mais aussi lui-même.
Aujourd’hui il était chef de meute, il possédait tout et tous, il était au sommet de sa gloire, il marchait sur une montagne d’or, il portait de beaux souliers vernis et des costumes hors de prix, se plaisait a fumer les cigare les plus cher et a dépenser son argent a tout ce qui lui plaisait.

Les plaisirs de cette époque étaient différents, mais ils avaient leur valeur.
Il se surprenait pourtant à ressentir par vague presque douloureuse la nostalgie de son temps, le temps ou tout était différent.

Maintenant que le Nosferatus était la, il allait pouvoir revivre un peu de cette sauvagerie perdue, un peu de cette vie durant l’age d’or, il y a de ça plusieurs centaines d’année…
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MessageSujet: Re: No need to pray {PV}   No need to pray {PV} Icon_minitime23/8/2007, 22:02

Les paroles du loup peinèrent le vampire plus qu’ils n’auraient dû. Mais finalement, c’est un mérite. Alkador sourit, il y a 400 ans il aurait hurlé de range mais il en a plus la force. Surtout pas l’envie.
Il plissa ses yeux d’une joie étrange et un sourire transparent frissonnai sur ses lèvres. L’art de la provocation, il n’y avait que ce loup là qui la maniait si bien.
Et le combat qui pendant à leurs pattes depuis si longtemps tremblait de joie. C’était inévitable même si personne ne savait pourquoi et à quoi bon ?
- Toujours autant de sarcasme, toujours autant d’assurance. Piotr, tu me ressemble tellement !

Alkador éclata de rire, un rire mauvais et gras. Il n’eut pas le temps de voir ni l’expression ni les mouvements du loup. Le vampire riait pour ne pas montrer ses blessures. Il riait à s’arracher les cordes et ça lui faisait mal à en hurler. Alors il riait encore plus fort.

Il est fou.

Les rires virevoltaient et fracassaient tout sur leur passage. Les yeux fermés, la main au ventre comme s’il y avait encore du muscle qui s’y contractait, le Nosferatus se moquait et riait. On n’aurait pas trouvé pire insulte que celle là !

- Tu me ressemble tellement ! Si sûr de maîtriser la vie éternelle. Cachant si bien l’ennui qui frémit dans tes canines !

Se redressant, Alkador leva ses dents aux Ciels, offrant ses rires puants aux anges.
Mais derrière toute cette mascarade de moquerie il n’y avait que du lacement et des pointes de souffrances. Par ci, par là on entendait des pleurs à travers les rires.
Avant que le loup puisse mordre, le vampire l’attrapa à la gorge, sachant très bien qu’il pourrait y laisser la main. Mais s’en souciait-il vraiment ?
- Pauvre enfant ! Dépêche-toi de mourir avant de me ressembler !

Le silence laissa place aux souffles inutiles.
Warlick avait ces belles marques de monstre dans ses yeux. Avait-il ressentit du regret au moins une fois ?! Alkador ne s’en souvenait plus. Les souvenirs lointains comme la glace de printemps, cédant plus vite lorsqu’on mettait la main dessus n’étaient plus accessibles pour lui. Mais finalement tout ce qu’il y avait à savoir était inscrit à jamais dans ces yeux sauvages.
Piotr était une pourriture, le Nosferatus le savait bien. Mais c’était le seul qui durant son ennui éternel s’était intéressé à autre chose qu’à son pouvoir.
Le vent susurrait que ce fut pour mieux manipuler. Warlick était intelligent. Bien plus qu’Alkador et sa folie. Et le regard rieur que le loup déversait dans celui de vampire était bien plus douloureux que les doigts qui s’engouffraient lentement dans la gorge palpitante.


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MessageSujet: Re: No need to pray {PV}   No need to pray {PV} Icon_minitime26/8/2007, 18:46

Et le vampire avait bondit. Aussi rapide et silencieux qu’un souffle glacé, il l’avait saisit à la gorge, plantant ses yeux froids dans ceux du loup qui n’en était pourtant nullement impressionné. Il souriait même.
Depuis combien d’année le lycan attendait il cette confrontation ? Les questions étaient inutiles, car le moment était arrivé.
Etait il plus fort ? Plus rapide ? Plus féroce ? Tout ça n’avait guerre d’importance après tout, ce qui était important maintenant c’était que l’ennui l’avait déserté. Enfin.

Cette confrontation tant attendue, il y avait souvent pensé, sans jamais songer qu’elle pourrait un jour arrivée. Il lui fallait du défi pour animer sa vie trop longue et redondante. Il lui fallait ce combat pour se sentir à nouveau jeune, comme il y a si longtemps.
C’était comme s’abreuver à la fontaine de jouvence, il avait en quelques secondes, retrouvé cet entrain qu’il avait perdu il y a quelques décennies.
Le temps était flexible, surtout pour deux êtres tels que ceux là. Le temps ne voulait plus rien dire.

Combien d’instants étaient ils resté comme ça ? La main du vampire agrippée à la gorge du loup, leurs yeux sans vies ne cillant pas ?
Puis le loup avait parlé de sa voix rocailleuse
.

-« Qu’attend tu Nosferatus ? Croque donc à belle dent dans ces veines palpitantes. Est ce cela que tu veux ? Vas y ! … quel effet cela aurait il sur moi ? Aucun ! Pas plus qu’une gifle ou une insulte… pas plus que le battement d’aile d’un papillon n’a d’effet sur un arbre centenaire… » Murmura t’il sur un ton venimeux, sa bouche déformée en un rictus moqueur

Puis vint la tempête, un rugissement terrible qui fit frémir jusqu'à la lune qui déjà se cachait. La gueule du loup garou s’était allongée en un battement de cils et son cri déchirant avait retentit partout dans la foret, comme les tambours du jugement dernier.
Il n’étais pas totalement loup encore, cela viendrait plus tard, mais il avait pourtant revêtu cette forme qu’il affectionnait tant, celle de l’entre deux qui lui donnait force et puissance, mais qui n’était pas totalement animal.

D’un coup de patte puissant il avait expédié le vampire. Celui-ci n’avait semblé nullement surprit, peut être même s’était il attendu a cette réaction. Il retomba sur le dos, roula encore puis son corps décharné s’immobilisa.
Le garou savait que ce simple coup n’avait pas eu grand effet sur le suceur de sang et qu’il allait se relever, et que seulement alors, commencerait la vraie bataille.

Sur ses babines baveuses, un rictus apparu, comme la grimace d’un crâne dénudé de chaire qui montre ses dents en un sourire éternel. Il s’amusait enfin.
Le loup se pencha doucement et posa sur les planches pourries du petit pont ses deux pattes avant désormais pourvues de griffes acérées…


« Que la danse commence… » Pensa t’il
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Alkador
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Alkador


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MessageSujet: Re: No need to pray {PV}   No need to pray {PV} Icon_minitime3/9/2007, 22:40

Alkador se releva, avec le vent qui soufflait autour de lui. Et lorsqu’il voulut faire un pas vers le plus ancien de ses adversaires après Dieu, le vent s’agita dans ses cheveux et son visage blanc devient gris. C’était comme s’ils voulaient le stopper, mais rien, ni même l’humiliation de pourra stopper le monstre de hurler.
Le ciel s’assombrit, personne n’aurait même pas soupçonné qu’il y a une Lune dans ce monde. Tous les êtres avaient oublié le soleil. Même les étoiles laissèrent place aux néons.
L’ambiance ancienne et fatiguée qui se transformait en quelque chose de frais et froid étonna le vampire plus que cela n’aurait dû. Son visage squelettique était le plus horrible des portraits et Warlick devait trouver cela extrêmement drôle.
Leurs yeux s’accrochèrent les uns aux autres. Les papillons de nuit frissonnaient face aux lucioles jaunes qui brillaient dans le noir comme des néons dans leurs derniers instants de gloire.

Alkador sourit comme s’il voyait sa propre fin. Ni l’un ni l’autre ne laisseront une chance de survie à l’autre, ni l’un ni l’autre ne pourront mourir alors y aura-t-il vraiment de vainqueur ?

Le loup garou, pas complètement monstre mais manquant cruellement de trace d’humanité grognait, levé sur ses deux pattes. Ses muscles, comme taillées dans une pierre ancienne garantirait sa victoire face aux mains maigres du vampire. Son souffle chaud comme la braise pourrait brûler la peau du suceur de sang qui, tout aussi enveloppé dans la nuit commença à se déplacer en cercle. Ils étaient comme des lions en cage.
Non, il n’y a pas vraiment lieu à une comparaison. Ils étaient deux monstres de la terre, deux volcans que seul le sang réunit. Deux volcans qui, après tant d’ennui, après des siècles de décadence et de plaisirs humains voyaient leur sommet se consommer avec le temps.

La tète du loup, pongé en avant laissa sa gueule s’ouvrire et un long son d’avertissement se dispersa dans la nuit comme un viol. Son crane était animal et beau, ses pattes se balançaient vers le bas de son corps au rythme des cheveux vivants du vampire. Ce dernier, avec la tète penché, le cœur moisit et tant se souvenirs étranges dans son crâne, fit le premier geste de véritable attaque. Cela faisait… non. Il ne se souvenait plus de la dernière fois où il entreprit une vraie bataille.
Comme une flèche qui fait voler la rouille qui s’y est attaché en volant, le vampire courut vers le loup. Sa main passa entre les mâchoires de ce dernier, y laissant des bouts de sang noir et de gant blanc. Tout était au ralentit, il avait l’impression qu’ils se noyaient tous les deux dans une eau noire qui rend les gestes lourds mais il n’y avait rien de tout cela. Il n’y avait que leurs regards qui se croisaient. Sabre sur sabre, provoquant des étincelles qui brûlaient le temps.
L’Eternité, cette vieille dame aurait elle cru un jour être touché par le combat de deux bêtes qui avaient depuis longtemps abandonné leur vie ?

:choc:
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