Holy moments [PV]

Le comptoir du bar brillait et reflétait la lumière bleu du nйon qui clignotait de fatigue. « Flannery’s Pub » йtait assez effrayant la nuit, surtout que le barman, un obèse dont les sueurs coulaient comme un escargot sur une surface rugueuse, n’arrêtait pas d’essuyer un seul et même ver depuis quelques minutes. Il avait sûrement déjà oubliй sa dernière douche car sa peau йtait trop banche pour ne pas remarquer la crasse qui s’était accumulée dans ses rides.
Vers le fond il y avait deux hommes ivres comme le pиre de Cendrillon qui ne remarquait jamais que sa fille йtait devenue une bonne. Et puis il y avait cette serveuse, encore jeune et pourtant si desséchée. Les reflets lui donnaient une allure bleue. Elle йtait petite. Comme un schtroumpf. Le silence régnait dans le bar tout comme dans les poches de Wayne.
Rien, pas un sou, pas une montre а vendre, mкme pas quelque chose utilisable pour une mini arnaque.
Les gargouillements féroces dans son ventre lui disaient qu’il fallait agire !!!
Alors que le barman obèse lui jeta ses derniers regards suspects а Wayne qui se parlait а lui mкme pour trouver une solution et obtenir de la bouffe, un groupe de jeunes entra et quelques alcooliques sortirent… Rien de trиs important, juste que la serveuse se mit au travail, toute desséchée et fatiguée qu’elle était.
Il fallait agire ! Lorsqu’elle passa prиs de Wayne ce dernier lui fit un gentil sourire et regarda la petite inscription sur le sein droit de son uniforme. Les lettres étaient assez fatigué mais il réussi quand mкme а lire son prénom, E-a-n-n-a.

- Hey, Eanna. Dis, est-ce que je peux faire quelque chose pour que tu me file discrètement un paquet de chips aussi vieux qu’il soit ?
Wayne sourit et Eanna le dévisagea avec dégoût. Sûrement qu’il avait l’air d’un psycopathe.
- Te moque pas de moi, j’suis pas ta mère pour te nourrir et je n’ai besoin de rien.
Ne faisant pas allusion à sa mère qui en faite ne l’a jamais nourri, Wayne baissa sa tète qui tomba lourdement sur le comptoir. C’était vraiment, vraiment pas sa journée.

Alors que le groupe de jeunes se soulait lentement, qu’une autre personne entra…Wayne crevait de faim.

Wayne avait confronté des pires famines que celle là. La faim de clope, la faim de fille durant les 20 premières années de sa vie, la faim d’embrouille ou encore de violence. Réfléchissant avec sa tète aplatit sur le comptoir il en conclut : la serveuse ne coucherait pas avec lui, il n’avait plus de cigarettes donc il restait qu’une solution pour combler son estomac. Il l’avait fait des dizaines de fois pour oublier un de ses inconforts.
Brusquement, il se leva, faisant tomber sa chaise. Il serra son poing qui légèrement levé le faisait ressembler à un révolutionnaire. Pas grand monde le regarda, chaqu'un absorbé par sa propre labeur, mais Wayne était déterminé à se disputer avec quelqu’un. C’était comme une drogue dont le prix était les coups.
Son regard de renard borgne balaya la salle pour trouver sa victime ou celui qui ferait de lui, sa victime. Il y avait un mec louche dans le fond qui ne semblai pas très joyeux, un vieillard sûrement mort à deux tables de lui et un groupe de vieux pervers qui relookaient la serveuse. Sans attendre une seconde Wayne coura vers celui qui semblait le plus captivé par la fille et lui dégomma un coup de poing qui le mit K.O.
Les autres, trois exactement le regardèrent ahuris alors que leur camarade saignait de la tète comme un cochon. Wayne lui-même fut quelque peu surprit, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas mit toute sa force dans un coup de poing. Fallait croire qu’il avait vraiment faim.
Si on aurait analysé la situation de l’extérieur, comme le faisait les trois amis du cochon, la raison pour la quelle Wayne le frappa était aussi incompréhensible que le langage des signes pour un aveugle.
Quelques secondes s’écroulèrent, peut être même plus qu’il n’aurait fallu, avant que quelqu’un prononce une parole. Ce fut la serveuse qui arriva énervé et piquante comme un hérisson.
- Si vous envisagez de vous battre sortez tout…

Sa phrase ne fut pas finit, qu’un des trois amis du cochon se leva regardant en plongé Wayne. Il semblait beaucoup, beaucoup plus petit assis. C’était l’enfant de King Kong à coup sûr.
- Tu viens de taper mon cousin, salope !
On aurait pu croire qu’il s’adressait à la serveuse mais non, non c’est bien Wayne qu’il regardait avec des yeux enflammés de bébé en colère. Lorsque le coup de poing de la part de King Kong arriva, Wayne esquiva, allant vers le fond de la salle. Mais le deuxième coup de poing l’envoya sur une table à côté d’un homme qui regardait la bagarre avec une expression tantôt lace, tantôt étonné [HJ: toi en faite].
Wayne roula de côté et gémit faisant semblait d’avoir très mal. Rajoutant quelques toussotements désespérés et quelques jérémiades, King Kong s’approcha de lui sans crainte. Lorsqu’il fut à bonne distance Wayne attrapa un verre de la table d’à côté et le brisa sur le visage de son adversaire.
Celui-ci fit un cri digne d’un guerrier qui s’était battu jusqu’à la fin, avant de tomber à genoux. Le verra était tombé par terre, à part un grand bout resté coincé dans son œil.
- Ouuuups !

Wayne rigola avec satisfaction avant de donner un coup de pied pour enfoncer le verre plus profondément.
- J’ai gagné ! J’ai gagné !
Non, malheureusement pour King Kong ce n’était pas un jeu vidéo.

((HJ: 20/20 pour ton perso, du génie ))

La femme venait à peine de quitter la table qu’il y eu un raclement de chaise dans un coin : l’homme qui était presque étendu au bar venait de se lever, permettant à Jonathan de le détailler rapidement comme quelqu’un qui, malgré toutes les conneries qu’il avait causé, s’en était quand même bien tiré. Mais ces pensée furent bientôt brouillées par l’attitude ce cet homme justement : il brandit un poing, hésita quelque secondes puis se dirigea vers un groupe de buveurs. Peut-être Connor avait eu une bonne première impression…

L’ex-policier détourna son attention du cas et se remit à fixer distraitement le bois usé et sale de la table devant lui. Puisqu’il ne pouvait définitivement pas rester concentré un instant dans ce bar minable, le son mat et typique des os contre d’autres perça le fond sonore de l’endroit. Jon battit quelques fois des paupières, perplexe, et se retourna à nouveau et lentement vers la table à buveurs. Exaspérant dénouement et surprenante bravoure: l’homme à la chevelure en bataille qu’il avait remarqué plus tôt se tenait devant un type qui commençait déjà à baigner dans son propre sang.

Puis un autre décida de venger l’honneur de celui dans les vaps et se leva, attaquant presque aussitôt. Connor roula des yeux : c’était toujours ainsi à Cleveland ou quoi?! Un vacarme retentit et fit tourner rapidement la tête : le présumé junkie venait tout juste d’atterrir à quelques mètres de Jonathan, sur une de ces tables laides. Il lui lança un regard désapprobateur, ainsi qu’au mastodonte qui tentait de lui remettre la pareille à grands coups.

Mais le maigrichon –du moins comparé à son adversaire- avait un grand talent : il était vicieux! Aussitôt que le verre se brisa au visage de l’autre, Jonathan se leva lentement de son siège, à la fois révolté et choqué : non seulement c’était le point de non-retour vers une catastrophe, mais en plus l’effet du coup n’était pas moindre et à être prit à la légère! Le bougre était à terre et Jonathan amorça un mouvement dans le but normalement humain d’éventuellement lui tenir assistance, quand le blessé reçut ce qui devait sûrement être un coup de grâce. Jon s’arrêta net, les yeux grands ouverts par le choc, avant de lâcher à l'intention du batailleur d’une voix forte, empreints à la fois de colère et d’incrédulité :

« Fucking shit! Mais... c’est quoi ton problème, merde!?!!? »

Il se précipita vers l’homme à terre et lui prit le pouls carotidien, alors que tranquillement la clientèle du bar se levait et s’approchait de la scène, la plupart tout aussi outré que Connor. Le gaillard n’était pas mort, mais tout de même… Jonathan se releva dignement, les sourcils froncés et les yeux rivés sur celui au sol, lâchant à l'intention des curieux autour, d’un ton encore coléreux, mais mieux refoulé :

« Il faut l’emmener à l’hôpital… »

Le gros barman, qui venait à son tour de se précipiter, commença à paniquer :

« Merde, il faut appeler la police! C’est pas une vraie bagarre pour mon bar ça, c'est un psychopathe ce mec! »

Le cœur de Connor rata un battement : la police?! Il ne fallait pas qu’elle mette le pied dans un endroit où lui-même se trouvait, pas depuis qu’il était activement recherché! Bien sûr qu’il pourra s’échapper facilement, mais il y aura des témoins, surtout depuis qu’il avait prit la parole…

Se sentant menacé, à vif et avec instinct, il oublia sa consternation et se retourna vivement vers le barman, sifflant précipitamment d’un ton menaçant et à mi-voix entre ses dents serrées:

«Surtout pas la police, crois-moi, il vaut mieux qu’elle se tienne loin d’ici… »

« T’es malade ou quoi!? T’es avec lui?... C’est sûr, les flics sont en route!... »

Le barman se retourna vers son comptoir, paniqué, et tendit la main vers un vieux téléphone qui traînait sur la tablette. Jonathan, n’écoutant qu’une impulsion d’auto-préservation, se lança à la suite du gros lard et lui saisit le bras de sa poigne de fer, l’empêchant de saisir quoi que ce soit, et grogna pour lui-même:

« Bastard!… cette boursoufle de pus le fait exprès ou quoi?… »

Cela en lui assena un léger coup à la tête… enfin, léger pour Jonathan, mais assez puissant pour sonner et rendre inconscient ce barman.
Quand l’employé glissa au sol et que Connor se retourna, il réalisa un détail et se maudit pour son manque de sang-froid : les clients n’avaient pas l’air content du tout maintenant! Ils voudraient sûrement casser la gueule à ces fauteurs de trouble...

Alors Que l’agitation bouillait dans l’air comme un œuf à la coque qui a malencontreusement éclaté, Wayne rigolait comme une chouette. C’est pour redonner son expression débile qui regardait l’homme qui s’était précipité vers King Kong et qui parlait d’ambulance de police.
Mais lorsque l’obèse de barman parla d’appeler des flics l’homme commença à paniquer et l’assoma. C’était quoi ? Ecore un de ces bien-faiteurs cachés qui croient que faire le bien était honorable avec que ce même bien (les flics) vous courre après.
Mais toutes ces pensées si méchantes que Wayne n’eut pas le temps d’exprimer clairement en rajoutant deux ou trois gros mots s’envolèrent lorsqu’il vit quelque chose de magnifique dans les mains du vieillard qui semblait mort. De loin cela ressemblait à une canne mais de près on voyait bien que c’était un sabre dans son fourreau
Alors que les clients se levaient les un après les autres, prenant des fourchettes et des bouts de chaise cassée pour taper, que le bien faiteur fugitif assommait le barman et que la serveuse cria comme une chèvre, Wayne sauta sur la table et attrapa l’objet en question et poussa un cri de guerre.
- Samuraaaaiiii !

Les gens, ou plutôt les clients avides de violence eurent une seconde d’étonnement se disant qu’il avait sûrement un cerveau datant de la période Edo. Mais c’était bien un cris appelant à la guerre ce que ne semblait pas apprécier le bien faiteur qui avait le téléphone dans ses mains et l’obèse à ses pieds.
Les cris commencèrent à résonner, les gens se battaient entre eux et cinq ou six fonçaient vers Wayne. Ce qui était étonnant c’est qu’ils étaient sortis des ombres parce que jusque là, on ne les voyait pas.
Place à l’action. Avec un élan digne d’un samurai, Wayne sortit le katana de son fourreau. Mais elle ne sortait pas. Alors il commença à tirer comme un cinglé faisant des gestes invraisemblables, se roulant par terre et sautant, tapant avec le fourreau sur les murs et ainsi de suite.
- Tu crois qu’il est cinglé ou il est juste con ? Demanda quelque chose qui ressemblai à un homme.
- Laisson celui là tranquil, j’veux me faire celui qui a touché au barman, j’avais déjà payé pour ma commande…
- Faut jamais payer à l’avance.
- Je sais, je sais

Et c’est ainsi que ceux qui étaient partis pour casser la figure à Wayne se précipitèrent vers le bien faiteur. En ce qui concerne King Kong tout le monde l’avait oublié, ainsi que le cochon qui baignait dans son propre sang.
Lorsque le premier coup était partit, l’homme lâcha le téléphone et se baissa. Au même moment, Wayne réussit à sortir le katana de son fourreau et dans un élan non calculé il balaya les cheveux du bien faiteur et coupa en deux, dans le sens de la longueur le poing de celui qui voulait venger l’obèse de barman.
Dans ce capharnaüm, il y avait des cheveux coupé dans l’air, certes pas beacoup. Il y avait du sang qui giclait comme une petite fontaine et il avait Wayne qui, émerveillé par son nouvel armement le sortit avec du mal de la main de l’autre.
- J’espère que t’es vacciné contre le tenanosse (?) parce que cette lame est un peu rouillée.

L’homme au poing explosé attrapa Wayne à la gorge et commença à le secouer comme une poupée voodoo.
- Bla-blaaay-bla-bau-bla.

Le katana tomba à terre à côté du bien faiteur qui se trouvait sous les pieds levés en l’air de Wayne.
Mais pour résumer tout ce qui a été conté jusqu’ici : Tout le monde se battait et la serveuse criait.
[HJ : j’ai toujours rêvé d’avoir un katana, désolé si c’est invraisemblable XD]

[HJ : j’ai pas de problèmes, et puis y’a la magie du rp pour s’occuper des cas bizarres et puis sorry pour la longueur romanesque de mon post, j’y suis accro :S ]


Alors que les clients de l’endroit, froissés du fait que Jonathan leur avait enlevé leur serveur favoris d’un Jab bien exécuté, semblaient vouloir le remettre à sa place, malgré sa stature imposante et la présence d’un autre bagarreur qui avait fait encore pire qu’assommer un ventripotent, l’ex-policier ne remarqua pas justement la feinte de l’autre homme. Pis : un cri déchirant provint de derrière alors que l’énergumène brandissait une arme blanche encore plus horriblement fatale que le simple verre de bouteille, incitant à plus de violence encore. Bien sûr elle était toujours dans son fourreau, si c’était une vraie, mais juste le symbole était assez clair : il y aura un bain d’hémoglobine…

Jonathan jura encore, alors que les gens fâchés le plus près de lui étaient retournés aussi pour observer la scène, mais que ceux autour du fou armé semblaient se précipiter en se bousculant dans leur élan testostéronique. Tout simplement ce qu’il fallait pas : ils se retournèrent vite fait les uns contre les autres, comme si Jon et l’homme armé ne leur suffisait pas comme pâture… des animaux!

« À quoi il joue?!... »

Grommela Jonathan pour lui-même, plongé dans l’incrédulité la plus totale : qu’est-ce qui pouvait vraiment motiver une personne à jouer avec le feu ainsi? Il se croyait en plein Guérilla ou Guerre Sainte? Chose sûre, ceux qui ne se bagarraient pas encore suivaient avec incertitude le spectacle qu’offrait le forcené : il allait dégainer sa lame assassine… ou du moins, c’est ce qu’il tentait de faire, mais en vain.

Jonathan fit de gros yeux, serrant le téléphone qu’il avait à la main depuis ce temps à en entendre le plastique grincer, n’arrivant toujours pas à croire à ce cirque qui se déroulait devant ses yeux couleur de glace. C’en était ridicule et Connor songeait vraiment à sortir de cet asile psychiatrique pendant qu’il le pouvait encore…

Ce n’aurait pas pu finir aussi bien pour le Rhodes Islandais : quelques hommes parmi ceux qui semblaient vouloir ravager le mec armé s’étaient tournés vers lui et portaient la même douce attention sur Jonathan. C’était perceptible dans leur visages bêtes mais déterminés… L’œil vif et exercé de Jonathan, malgré la surprise de ce revirement, capta tout : le recul typique du déplacement du poids d’un des hommes, la levée du coude et finalement la projection de l’épaule et du bras de ce dernier. Connor sut aussitôt par instinct quoi faire : esquiver! C’est ce qu’il fit, laissant tomber le téléphone au passage mais sentant un étrange courant d’air lui passer au dessus de la tête.

Il se redressa rapidement en effectuant une sortie sur le côté, paré à rendre le coup, mais il eut une autre surprise de taille : l’attaquant se tenait maintenant la main comme s’il allait la perdre, à un peu plus qu’un pied du visage de Jonathan, laissant gicler de ce liquide incarnat entre ses doigts en poussant des cris d’agonie. Connor, par réflexe se recula de quelques pas et chercha des yeux la source de cette entaille, juste avant de se remémorer le sauvage avec son couteau géant : il venait de retirer le joujou, les souillures sur la lame le témoignant.

Et déjà le guerrier improvisé jubilait en ironies! Mais cela aussi ne dura peu : le blessé l’agrippa de toute ses forces et le secouant comme un vieux chiffon… Comme une pomme du pommier que l’on agite à le déraciner, le katana tomba aux pieds de Jon dans un son mat. L’ancien possédé n’avait pourtant pas l’intention de s’en mêler…

Un des compagnons de l’attaquant profita du moment de distraction pour se précipiter vers l’arme abandonnée, voulant lui aussi la tester sur un vivant. Jonathan vit avec horreur le mouvement venir et remonta en un puissant coup son genou au visage de l’homme penché vers l’épée, voulant à tout prix empêcher que la clientèle au complet se transforme en viande hachée. Puis Connor l’aida à se relever et l’envoya valser contre une table, tout juste comme un doorman qui vide le club de ses soûlons. Il cogna aussi un autre qui s’était avanceé pour tenter sa chance face à Jon…
Cependant, la bagarre avait atteint la totalité de la clientèle, sauf les KO et la serveuse qui hurlait avec hystérie…

Pendant que son corps était secoué comme un shaker, Wayne essayait de toutes ses forces de s’agripper à quelque chose appartenant à son adversaire qui lui aussi marchait dans tous les sens comme ivre. L’homme attrapa des cheveux mais ils ne semblaient pas appartenir à son agresseur mais il s’y agrippa tout de même. Des cris coléreux retinrent mais Wayne ne perdit pas de temps et mit les cheveux avec la tète en face de son agresseur et commença à cogner avec jusqu’à sentire la pression des mains qu’il avait ‘coupé’ lâcher. Lorsque finalement il pu s’en tirer, son ex-agresseur et la tète qui lui avait servit d’arme se battaient, le laissant libre.
Il recula un peu, secouant sa tète et cherchant avec ses yeux un peu embrouillés son sabre Magiiique. Et il vit le bien faiteur se battre pour le garder. Serrant ses poings il s’apprêta à attaquer quand un coup de feu retentit.
- Le prochain qui bouge, je le bute ! Cria un chauve maigrichon avec une arme entre les mains.

La panique prit un peu le cœur du Samurai. Mais courage, il avait vu des plus durs. Tout d’abord, pour voir si le mec bluffait ou pas il poussa discrètement un homme mal en point à côté de lui, qui tomba par terre en s’exclamant vulgairement. Dans la seconde qui suivit, le chauve maigrichon lui en mit une dans le pied.
Wayne écarquilla les yeux n’y croyant pas vraiment. Pourtant le chauve ne semblai pas si téméraire que ça. Il y avait plus de 30 hommes dans la salle qui le regardaient avec haire parce qu’il avait mit un terme à leur fête et lui, il était tout seul avec un flingue qui dans 4 coups n’aura certainement plus rien dans le ventre.
- Je veux ma bière ! Ca fait 10 minutes que je l’attends.

En plus il ne se rendait pas compte de la situation… Wayne s’apprêta à saisir son arme Samurai des mains du ‘bien faiteur’ à quelques dizaines de centimètres de lui, lorsqu’un nouveau coup de feu retint. Croyant qu’on avait tiré sur lui, Wayne se plia en deux attendant d’avoir mal.
- Il est temps d’arrêter ce foutoir ! Vous allez tous crever salles alcooliques !

Il y avait un homme, pas plus grand que Wayne mais beaucoup plus musclé et qui tenait dans chaqu’une de ses mains des longs fligues de la mort qui tue. De chaque coté, deux gorilles l’accompagnaient, sûrement avec quelques tonnes d’armes sous leur manteau démodé et nul.

Wayne se rendit compte qu’il n’était pas blessé et on ne saurait dire pourquoi et pour quelle raison exactement Wayne attrapa son katana avec violence et le jeta vers eux. Le sabre tourna et virévolta dans les airs, comme un avion de kamikaze avant de transpercer l’homme qui avait menacé la salle jadis.
Wayne n’avait pas vraiment vu comment cela s’est passé et à quel endroit du corps son sabre avait traversé le pauv’ mec, mais jugeant les cris et les hurlements, et surtout les coups de feu en vrac qui commencèrent à siffler dans la salle, il n’y avait pas vraiment de chance pour que le katana laisse une chance de survie.
Wayne gloussa avant de commencer à courir derrière le comptoir pour s’y abriter. Il rigolait vraiment comme s’il avait fumé un joint. D’ailleurs c’était assez probable car peu de gens rigolerait avec autant d’insistance alors que les balles sifflaient dans les airs et que la mort était assuré.
Quelqu’un d’autre arriva derrière le comptoir alors qu’un corps survola ce dernier avant d’atterrir à coté de Wayne.
- Mais ils font pas d’économie de balle ceux là…

En effet, le corps était criblé de balles et c’est à ce moment là que Wayne réalisa l’horreur de ses actes…
- Oh mon Dieu… pourquoi est-ce que j’ai fait ça ? J’vais jamais pouvoir récupérer mon sabre de Samurai ! La poisse.

Oui, certainement que Wayne était psychologiquement instable.

Il n’y en avait pas qu’un qui avait été tenté par l’arme maintenant qu’on avait vu son potentiel: un homme dans la quarantaine qui empestait l’alcool, vêtu d’un débardeur blanc jaunit, se jeta lui aussi vers l’épée… Jonathan dut lui tordre le bras pour lui faire lâcher la chose sans se couper lui-même les doigts et finit par mettre la main dessus, ayant pour seul but de se débarrasser de cette lame psychotique. Il fallait pas que cela devienne encore pire, même si Jonathan avait du mal à croire que ce serait possible…

*Qui vient dans un bar avec une épée japonaise, sérieusement?!...*

Pensait-il, ne remarquant pas que l’homme juste à côté de lui s’était dépris de son agresseur. Connor fut cependant interrompu : des coups de feu le firent sursauter et baisser la tête par réflexe. Il se retourna vers la source, portant à une vitesse surhumaine sa main à ses armes dissimulées dans sa veste, mais ne put pas dégainer et tirer : une voix perças le soudain silence qui s’était fait suite à la détonation, pour menacer la totalité de la clientèle.

Jonathan s’immobilisa, se disant que même avec la veste pare-balle qu’il portait toujours pour sortir, cela pourrait devenir une tragédie, serrant des dents avec frustration et impuissance… Il faudrait que quelqu’un distrait cet homme, juste le temps qu’il sorte ses armes et incapacite le chauve avec une balle dans le bras…

Un homme tomba à terre juste à côté, surprenant Connor un court instant, puis la balle que le client au sol reçut choqua encore plus l’ex-policier. Il avait la gâchette facile ce maigrelet! Décidément, Jonathan s’était trompé : la situation avait vraiment le potentiel d’empirer maintenant que l’on se lançait dans le domaine des armes à feu… Il en avait déjà vu des courses aux armements, et à chaque fois ce n’était pas toujours beau à voir, surtout quand ça opposait deux gangs de rues. Bien que cela l’étonnerait qu’il y en aille cachées dans cet établissement, il se souvenait que posséder une arme était un droit inscrit dans la Constitution…

Et il voulait sa bière cet idiot!! Dire que Connor croyait avoir tout vu au sujet des demeurés qui viraient violent… Un deuxième coup retentit et fit en sorte que son cœur batte encore plus rapidement, rendant cette petite soirée de plus en plus digne d’une mauvaise série policière du type B… Les acteurs y étaient en plus! Des types du genre mafiosi /tueurs à gage se tenaient au centre de la pièce, la majorité semblant être des hommes de main bête et baraqués, et leur motivation était de faire cesser le combat. Sûrement les proprios…

Alors que Jon les tançait avec une certaine animosité, voyant de plus redoutables adversaires, le manche de l’épée lui glissa des mains brusquement, laissant un Connor avec l’impulsion de se retourner vers celui qui lui avait prit et lui assener un de ses coups de poings. Quoique la crispation dans ses puissants muscles y était, le mouvement ne partit jamais : il réalisa que le pseudo-ninja venait à peine de lever l’objet sur un des dobermans à mitraillettes qui les menaçaient. C’était du culot ça!

Puis vint la pluie, celle qui lave de tout ce qui traîne : dans ce cas, c’était une averse de balles qui chassait ou décimait les clients de l’endroit. En poussant un juron, prenant appuis d’une main sur le comptoir et se donnant un élan, le Rhodes Islandais sauta par-dessus le bar pour atterrir avec professionnalisme derrière. Le bois du meuble volait en toute direction, des néons volaient en éclats, des gens hurlaient et Connor venait de s’apercevoir qu’il n’était pas seul dans cet abris de fortune alors qu’un corps criblé de balle les rejoint sous la force de l’impact.

Il se tenait là, accroupi, l’homme qui avait parti tout ce merdier, à ironiser et se moquer, ne regrettant que la lame samouraï. N’en revenant point, excédé, Jonathan referma sa bouche qu’il avait laissé entrouverte sous le choc, il bondit sans crier gare sur l’autre en un grognement étouffé et en retroussant le coin de ses lèvres en une expression haineuse. Avec une précision effrayante, il le plaqua lourdement au sol et porta, lui aussi, sa main à la gorge de l’autre avec l’intention de poser une bonne action, levant l’autre poing pour en finir plus vite.

Il n’eu pas le temps de porter le moindre punch rageur qu’une balle vint lui frôler le coude levé, lui causant tout de même une froide douleur. Il roula vivement sur le côté en se tenant la plaie et étouffant un grognement de douleur, sachant que s’il reste perché sur l’autre, c’est lui-même qu’il risquait de faire tuer par balles. Il reprit sa position avec un genoux au sol plus loin, lançant un regard assassin en direction de l’autre alors que les balles continuaient à siffler au dessus de leur têtes.

« Ça va te retomber dessus un jour, pal, ça tu peux en être sûr… »

Persifla Jonathan avec haine à l’intention de brunet foncé, sortant son pistolet de lourd calibre et regrettant son automatique. En plissant les yeux, d’une allure d’habitué qui le trahissait sûrement, Jonathan se leva légèrement pour échanger des coups de feux, descendant un deux hommes de main avant de se remettre entièrement à couvert pour éviter une salve.

Il se retourna à nouveau vers l’homme au katana, lui montrant un poing fermé où seul dépassait un outrageux majeur, juste pour en ajouter un peu. ((the F finger!! XD))